Heureusement ! Il y a
toujours une espérance.
Difficile d’écrire
l'histoire avant d'avoir pu la vivre ou l'apprendre,
La vivre oui, mais nous ne
pourrons pas la raconter comme nous l'avons véritablement vécu.
Chacun de nous a bien
conscience qu'il ne peut raconter dans une demi heure ce qu'il a vécu
durant vingts quatre heures.
Cela devrait nous
permettre de comprendre que la Vérité ne nous est pas accessible,
nous la vivons mais nous ne pouvons pas la rapporter, Comprendre cela
réglerait pas mal de mésententes et de problèmes.
Ainsi essayer de résumer
le glissement intervenu jusqu'à aujourd'hui pour comprendre faute de
pouvoir expliquer avec forces détails qui ne tiendraient pas dans un
livre, 50 ans histoire que j'ai vécu, est une gageure,
Chirac vient de décéder,
La première fois que je l'ai vu c’était a l'ORTF derrière le
Général que l'on ne nomme plus. Il le pressentait au journaliste
comme un jeune plein d'avenir politique. L'histoire ne l'a pas
démenti.
C'est juste le point de
départ de la mienne. De Gaule ignorait que sa Ve république
feraient le lit des oligarchies financières qui soumettraient la
France et l’Europe sous la dépendance des grands groupes
internationaux qui sont entrain de liquider la démocratie. Ils n'ont
plus d'adversaires qu'eux mêmes, et les rescapés du Socialisme ne
pèsent pas grand choses,
Rien n'est simple. S'en
prendre aux grands groupes comme je l'écris n’est pas remettre en
cause les compétences de leurs dirigeants ou de ceux qui y
travaillent.
Ni remettre en cause le
capital nécessaires pour faire des réalisations qui dépassent les
moyens d'un individu.
A quoi cela me
servirait-il de m'en prendre aux grands groupes, alors que ce sont
les CITOYENS de tous les pays qui les RECONSTITUENT. Les hommes
politiques tiennent tellement a LEURS votes qu'ils ne nous dirons
jamais, que globalement nous sommes de braves et bons Cons.
Soyons sur qu'en aparté
nous le disions avec un soupir de désespérance, car bien sur ils ne
s'agissait pas d'une insulte, mais de tout l’intérêt que nous
leurs portions ; conscient de ne pouvoir rien y changer tant qu'
EUX ne décideraient pas d'en CHANGER,
Pourtant ils ont tremblé.
Ils ont tremblé en 1974. Il en ont dépensé un pognon monstre pour
que Giscard soit élu. C'était orgiaque. Seulement 425 000 voix de
plus que l'Union de la gauche. Marchais, Mitterrand et Fabre seront
les seuls à connaître les raisons de la fin de l'union autour du
Programme Commun, qui l'aurait emporté électoralement. D'aucuns y
ont vu la mains du patronat, d'autres de la finance sur le maillon
faible du PRG, biens des rumeurs ont couru, eux seuls le savent.
Ils avaient si peur
qu'avec le Programme commun les communistes arrivent au pouvoir que
déjà en 1973 la « bande » Pompidou Giscard et peut être
quelques conseils de Rothschild, modifie le fonctionnement de la
banque de France.
Je l'exprime simplement
comme cela se rapporte aujourd'hui dans le débat public, mais
c'était plus complexe, comme toujours d'ailleurs « maintenant
vous savez pourquoi je l'ai expliquée d'entrée » .
Le fameux article 25 n'a pas était présente directement par le
gouvernement, le débat sur la modernisation a permis par le moyen
d'un amendement de l'apporter. En principe tout le monde connaît ce
moyen indirect, ça fait partie des règles du jeu, Ceux qu'à
l'époque je connaissais de certain, c'était la peur du patronat de
voir arriver les communistes au pouvoir avec les moyens financiers
qui s'y attachaient. Nous sommes dans la guerre froide et la guerre
du Vietnam. Ils se plaignaient de l'instabilité permanente dans
laquelle les élections plongeaient le pays dans la perspective d'une
victoire de la gauche.
Ce fut
une période faste pour le syndicalisme de nombreux accords virent le
jour.
l 'objectif
couper l'herbe sous les pieds du PC et de la CGT. Puis la CFDT
jusqu’à l'arrivé de la gauche au pouvoir en 1981 où la CFDT
« s'accoquine » au pouvoir socialiste.
Les
syndicats réformistes profitent de cette situations et se font
également instrumentalisés. C'est un jeu complexe dans lequel les
citoyens lambdas sont hors connections. Comme aujourd'hui pour la
plus part, même bien plus qu'à cette époque, à se demander si
entre hier et aujourd’hui il n'y a pas eu une FABRIQUE d'ânes ;
ou une Fabrique du Crétin comme a intitulé son livre J.P Brugheli
Ce
que j’appelle la FRACTURE intellectuelle dont l'abstention et les
GJ sont la démonstration actuelle. Avec
jamais autant de savoirs disponibles cette situation est anormale,
voire préoccupante, car elle est un prémisse de la destruction de
la démocratie.
La peur fut grande pour
la droite et le patronat. 1977 avec Raymond Barre se met en place la
lutte contre l'inflation et la lutte pour la diminution des CHARGES
pour rendre compétitive nos entreprises. C'est le début de
l'emballement du chômage.
500000 en 1975, 3 700 000
en 1995. Depuis nous luttons toujours contre l'augmentation des
charges, Sauf que c'est fameuse charges c'est nous. Vous, votre
femme, votre mère et père, vos enfants.
Tant que les hommes
n'auront pas compris cela nous continueront de Fabriquer des Crétins
qui croient qu'ils ne peuvent pas produire ce dont ils ont besoin
parce qu'ils n'ont pas m’équivalant monnaie, c'est à dire une
illusion.
Avec tous les savoirs et
les réalisations extraordinaires que nous accomplissons, nous avons
un bon degré d’indigence intellectuelle. L'instruction n'est pas
la vie, elle aide à comprendre le monde pour nous réjouir de notre
capacité de créativité pour obtenir un bien être qui ne soit pas
notre fossoyeur.
Pour l'instant nous
creusons toujours notre tombe en plus de celle qui nous est commune
comme finalité.
La culture en a rajouté
dés que l'humain a pu tenir un « caillou dans la main »
celui d'aujourd'hui tient sous le bout du doigt, un bouton atomique.
Tout cela pour maintenir
le privilège de disposer de la rareté. Nous préférons cela,
disposer par la force du pouvoir de détenir ce que l'autre convoite,
car cela nous classe socialement et politiquement. Nous n'avons aucun
attrait pour l'abondance parce qu'elle ne nous différencie pas, OR
nous acceptons la normalisation industrielle et comptable. LES accros
aux marques en sont l'exemple type, comme les placements financiers.
Ainsi pour conserver l'un ou l'autre nous raréfions les moyens
monétaires nécessaires et nous nous privons de réalisations dont
le manque crée des souffrances, des conflits, des guerres.
Depuis 1990 les motifs des
hommes politiques pour être élus furent : 1/ la lutte contre
le chômage, dont l'échec permanent est, nous l'avons compris je
l'espère, la lutte contre la réduction des charges, qui ne sont
qu'humaines ; une réduction de charges égale une perte
d'emplois ; 2/ la sécurité qui nous conduit dans l'hystérie
collective par la gestion politique de la peur.
La conséquence de tout
cela fut l'illusion d'une maîtrise, comme si les effets négatifs du
capitalisme ne seraient pas efficients et seraient acceptés, parce
que les citoyens se préoccuperaient essentiellement du chômage et
de la sécurité.
Sauf que ni l'un ni
l'autre ne remplissent la gamelle, et ce ne sont pas les propositions
actuelles du gouvernement qui vont la remplir, car il estime encore
que les citoyens ont trop de privilèges, tandis que d'autres
citoyens trouvent que la misère leurs coûtent cher.
J'ai mainte fois écrit
que ce sont les 21 millions de français qui travaillent qui paient
tous.
https://ddacoudrev2.blogspot.com/2019/08/supprimer-l-sur-les-societes-que-paient.html
ILS LEURS APPARTIENT DE
DIRE CE QU'ILS VEULENT CAR CE SONT EUX, ET EUX SEULEMENT QUI
FINANCERONT TOUT INEGALEMENT. MAIS ILS FAUT QU'ILS SACHENT QUE
LORSQU'ILS RECLAMENT UNE AUGMENTATION DE SALAIRE, LES CAPITALISTES LA
LEUR REVENDRONT AU DOUBLE DE CE QU'ILS ONT CONSENTI DE LEURS VERSER.
Si nous n'avons toujours
pas compris cela ? alors Jean Paul Brigheli a raison !
DE PLUS , SI NOUS
ATTENDONS QUE QUELQUES ÊTRES SALVATEURS DU MONDE SI CHER AUX
AMERICAINS QUE NOUS MIMONS , NOUS L'APPORTE, LES OCEANS
CONTINUERONT DE MONTER.
Alors n'acceptons pas une
fois LA VIE ACTIVE ACHEVEE de ne recevoir qu'une misère de retraite
pour services rendus au Capitalisme.
N'acceptons pas que ceux
qui nous la reversent avec la monnaie que nous leurs gagnons. Ou si
nous préférons, nous restituent ce que nous leur avons donné en
ayant acheté notre travail le double de ce qu'il nous a été donné
pour le réaliser, trouvent en plus que l'on vie trop vieux et
veulent nous remettre à bosser.
TOUS CEUX qui pensent
qu'il faut travailler plus longtemps parce que notre espérance de
vie s’allongent sont des indigents du cervelet, ils ont remplacé
une case sociale de leur cerveau par une case comptable.
Nous devrions considérer
que comptabiliser l'existence est une maladie PSYCHIATRIQUE de
l'organisation capitaliste du travail.
Nous avons la vie devant
nous pour ne pas rester des cons, mais faut-il encore le désirer et
ne pas se complaire dans l'immobilisme normatif ou rationnel qui
n'ont comme intérêt que comme panneau indicateur et non moyen de
formatage de notre cerveau qui en devient un invalide intellectuel.
La seule valeur
authentique et réfutable c'est l'énergie que nous dépensons pour
réaliser une tâche ici ou au bout du monde, que l'on soit chinois
ou un indigène d'Amazonie. Nous savons la calculer pour exécuter
des performances sportives.
Qui donc nous interdit de
le faire pour comparer nos productions qui n'ont de prix que celui de
l'énergie que nous y consacrons dans un temps donné pour réaliser
un travail. Plus besoin de douanes, plus besoin de duperies. Vous
voyez bien que notre cerveau est imaginatif.
Alors, disons ce que nous
voulons et si nous ne savons pas disons ce que nous ne voulons pas,
et LA SOLUTION SE PRESENTERA.