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lundi 15 juillet 2019

L'homme béton.

L'homme a longtemps habité des grottes pour trouver refuge, quand il du quitter son biotope naturel, où vivent encore des peuplades arborigenes, que ce soit en Amazonie ou en Indonésie.

Ces régions humides qui offrent l'autonomie nourriciere, n'ont pas poussé ces peuples développer au delà de leurs besions, la capacité d'adaptation dont nous, hommes immigrés, faisons preuves.

Bien qu'Ils possèdent les mêmes capacités innovatrices.
Nous comprenons d'ores et déjà que nous en ferons usage, que si l'environnement n'est pas propice à notre développement, et qu'il recelle de quoi nous satisfaire.

Dans les déserts, il y a vie, là, où une se développe et dont nous retirons avantages.
Ce n'est donc pas nous qui choisissons librement nôtre développement.

Si toute sédentarisation ou tous groupes nomades développement des cultures sociétales pour s'identifier,  elles deviennent tributaires de leurs mimétismes.
Fait pour enseigner les moyens de survivre dans un environnement connu,  il peut être un handicap dans un autre. Cela en étant trop intégré, en le percevant comme irréductible et absolu parce qu'il nous rassure, calme nos angoisses et nos peurs par des référentiels normatifs utiles pour développer une cohésion de  concentration humaine, qui variera suivant l'étendu du groupe.

Plus le groupe sera concentré, plus il faudra de référentiels normatifs pour compenser l'espace vital nécessaire à chaque homme, qui s'épanouira différenment s'il est en ville où à la campagne, s'il est dans un village ou une métropole.

Ce cadre posé, il est plus aisé de comprendre comment nous sommes devenus des hommes béton.

Également que l'âge de pierre où sont apparus les premiers outils de silex,  il y a 3,3 millions d'années, marque le début de l'usage de la pierre qui deviendra un matériau de construction,  nôtre Béton.

Cela démontre bien l'importance de l'environnement, s'il est propice ou non au développement humain pour favoriser ou non son aptitude  à l'observation et à la créativité qu'il en découle.
Dans un biotope favorable nous n'aurions jamais taillé un silex, pour cela il faut que l'environnement nous l'offre, le possède,  et nous contraigne à son usage. (La pression environnementale,  le dictateur, opinion publique,etc)

Sauf que l'homme n'est pas un innovateur spontané, il peut passer mille fois à côté d'une chose avant que chez lui se développe ou s'agrégent les, la situation propice.
Ce n'est donc pas avec des pierres dont ils faisaient des outils et des armes qu'ils créèrent le premier habitat,

Mais il y a 400 000 ans avec du bois des feuilles et des peaux.
Les premiers matériaux du sol furent l'argile et suivant les régions l'empilement de pierres pour faire des murets. L'usage de la pierre prenait son essor. Nous sommes autour de  12 000 à 6000 avant JC.

Il a donc fallu 2,9 millions d'années pour que l'homme sorte de sa grotte, et 3,288 millions pour l'usage de la pierre comme matériaux de construction.
D'aucuns qualifient l'homme moderne d'homeconomicus, visiblement l'homo constructeur aurait été plus judicieux.

Si des méthodes de liants été utilisées depuis fort longtemps Égyptiens Romains. L'invention du ciment au 19 siècle ouvrait l'heure des grattes ciel.
Mais pas seulement le ciment, le métal également, et la maîtrise des fondations.
Pourtant cela n'aurait pas suffit sans le rouet, car personne n'imagine que l'on puisse y vivre en montant à pied.

Ce sont les puits qui vinrent à la rescousse.

L'extraction de l'eau se faisait par balancier, par crémaillère à gobelets ou rouet, pièce de bois où s'enrouler une corde.
Une invention du 16/15 ieme siècle. C'est ce dernier qui devint le principe de nos ascenseurs.
Les premières maisons à plusieurs étages apparaissent en 1870.
C'est l'afflux de population économique dans les villes qui commanda l'habitat vertical.

Et avec lui des problèmes de concentrations humaines que tous les habitants de Tours connaissent,
Contrainte de vivre en intérieur, promiscuité qui pousse à l'isolement, nuisances sonores, et surtout perte de contact avec la nature.
Des études existent à foisons sur le sujet qui varient suivant la taille des villes et le temps nécessaire pour retrouver un espace humain, pour retrouver un espace biotopique.

Cet habitat concentrationnaire va marquer l'histoire humaine pour former les Nations, les révoltes et les inventions en tout genre.
Mais également la vie des humains, la vie dite citadine, en opposition à celle des campagnes.
Un citadin supportera  les bruits de la cité, ils servirons même de neurostrasmetteurs, et ne supportera pas  le chant d'un coq ou le son d'une cloche.
Mais en réalité c'est le silence auquel ils ne sont pas habitués.
Cela a conduit un élu à demander que les bruits de la compagne soient  classés au patrimoine de l'humanité.

Je ne sais pas si vous mesurez le poids symbolique de cet acte.

Traduction les citadins sont tellement intégrés dans leurs espaces bétonnés qu'ils sont capables de se conduire au suicide en ne reconnaissant plus ce qu'est la vie.

De fil en aiguille l'homme de béton en est arrivé à ester en justice contre la vie, contre ce qui le nourrit.  Car sans la campagne tous les citadins crèveraient de faim, comme cela a été observé durant des conflits.
Des enfants lancés dans la nature ne trouveraient même pas à se nourrir, certains non jamais vu une basse cour de leur vie.
Les cités coupent les humains de la réalité de existence. Pas celle que l'on apprend, celle que l'on Ressent.

L'avenir devrait consister à éclater toutes ces mégalopoles, et c'est l'inverse que nous faisons dirigés par la rationalité économique qui commande de ne pas s'installer là où les infrastructures de circulation font défaut.
C'est à tors que nous croyons que la rationalité économique est humaine.

L'exemple des citoyens qui se plaignent des bruits de la campagne, ne sont pas des humains, mais des hommes de béton, prés à tuer la vie, car ils s'ont plus en contact avec.






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