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lundi 8 juillet 2019

l'Humain en retard d'un debat


Se projeter vers l'avenir, n'est pas une décisions volontaire de l'Humain et d'aucune espèce. Globalement nous sommes encore des Cancres intellectuels et ce n'est pas de notre faute. Nous naissons, pour tout bagage afin d'occuper une place dans l'existence, avec un cerveau reptilien codé chargé de soupeser et laisser passer toutes les informations qui seront traitées par les zones différenciées du Cortex.
Une valise d'innée.

Puis des échanges d'informations
entre organes et de cellules entre elles. 
Voire depuis la physique que quantique aux informations que se partagent les particules de Dieu qui nous composent. 

J'ai volontairement utilisé ce mot ,Dieu, car généralement je parle de l'indéfinissable ou du monde objectif auquel nous n'avons pas accès, et dans lequel l'univers se déploie et nous en conséquence qui y sommes installés sur un petit élément de son système, la terre.

Nous pouvons penser que tout vient de rien et rien de rien. Nous poserions alors seulement la question indéfiniment, tandis que Dieu l'arrête.
À l'origine dieu été innommable.
Essayons donc de nous attacher à l'innommable, l'indéfinissable, au monde non objectif. Même un fou qui tire une brosse l'appelle Médor.
L'avoir nommé a focalise la recherche de RIEN autour de lui.
C'est la fonction essentielle de Dieu, être un attracteur, capter la spiritualité,
la conscience d'une dépendance, d'un attachement, de la perception d'un manque, autour duquel se développe la foi et tous ses sortilèges naïfs pour arriver à quelque chose  d'important avoir confiance en la vie.

Tout ce que je viens d'écrire, n'est qu'une perception faussé, distordue, partiale du traitement des informations que j'ai reçu de mes sens.
Ils définissent la mesure des informations que j'ai capté de mon environnement. 
J'en garderais le souvenir. afin que les suivantes, mon cerveau reptilien, ma boîte de contrôle sache me commander une émotion adaptée
Celle ci assurera mon existence, ma survie en réactivant mes souvenirs.

Je n' imposera jamais cela car personne n'a pu vivre mon existence, poser ses pieds où j'ai mis les miens, en même temps. 
Mais je pourrais l'ajouter au monde des autres et vivre ce que nous partagerons.

Et les autres ?

Celles qui nous affectent qui circulent entre elles, dont les effets seront certains sans que nous sachions à qui, à quoi les attribuer. 
Celles dont les hommes avaient pris conscience, et que nous retrouvons dans des pratiques, médicales (soin par la circulation des énergies, les transes, les incantations, celles de l'âme, les prières, les psalmodies  les chants, les supplications etc.)

Elles ont nourri la superstition, la divination, la spiritualité, la fatalité, l'inconscient, l'ignorance, l'incertitude, la peur, l'irrationnel, le paranormal, le bon sens, le juste à propos, le septisisme, le doute, l'irraisonnee.

Tout cela n'existerait pas si nous détenions UNE SEULE vérité.

La vision "mégalomaniaque" de nous même est un filtre sélectif.
Elle est plus fort que le narcissisme. C'est penser que nous sommes au sommet de la chaîne de vie, par nos œuvres. 
Le narcissisme nous conduis à nous attacher à la forme, à la superficialité, au paraître qui quand il concours à la séduction et source d'union procréatrice, elle n'est en rien source de survie. La mégalomanie serait une forme aigu, sur dimensionner du narcissisme.

La survie est attaché à ce que nous sommes capables de comprendre.

Cela rentre tout doucement dans nos têtes que notre existence dépend de toutes nos perceptions dont les plus importants sont celles que nous ne traduisons pas. 
Non parce que nous n'avons pas un outil cérébral pour cela, mais parce que il est trop lent de nature. 

Tout le monde comprend que nous recevions des informations avant de les traduire en pensée et en actes. 

Quand nous les avons traduites et reliés,  celles qui nous ont servi de références n'existent plus.
Seule notre hypocampe  à mémorisé les traductions du Cortex, car les informations de bases initiales ont changées.  D'autres lui ont succédé et notre cerveau est incapable de discerner ces changements réels.

Nous vivons donc toujours sur les bases d'événements passés.
Si nous pouvions mesurer la vitesse de l'écoulement du temps entre deux événements infinitésimaux qui nous échappent, nous comprendrions que parce que nous sommes lents nous n'assemblons que des informations "mortes" encrée dans notre Cortex séparément comme les pièces d'un puzzel.
Nous les rassemblons pour former nos souvenirs. 
Le rassemblement d'informations sensoriels indépendantes demande un certain temps avant d'être regroupés, reliés dans l'hypocampe où elles s'encrent pour former la mémoire cohérente.

Celles qui vont guider nos existences dans notre incapacité à saisir l'instant réel dans lequel nous vivons et dont  nos actes et nos œuvres seront la trace qui commencera à s'effacer, dés le premier mot, la première pierre.

 Nous construisons nos existences dans l'effacement, la disparition de l'élément précédent.

Qu'est donc qui nous permet d'exister?

La vitesse où tout se déroule

Comment pourrions-nous identifier une chose se déplaçant à la vitesse supérieure à notre regard.
Quand nous percevons le coucher du soleil, alors qu'il a disparu depuis 8 minutes

Et nous nous ébahissons de bonheur face à certains, nos présentoirs sont remplis de cartes postales d'une illusion.

Et bien sachons que des traders grâce à la vitesse de circulation de l'information construisent des fortunes   par des échanges spéculatifs qui sont une illusion de richesse de gens vivant avec les placements financiers  de cet illusion, comme nous achetons une carte postale d'un coucher de soleil qui existe plus.
Il faudra bien un jour revenir à la réalité qui est évanescente. 
La seule constante est l'énergie que l'on consomme pour produire notre bien être. Car c'est chacun de nous qui la dépensons. En mesurant son effacement faire à mesure que le temps T s'écoule entre deux événement en heure.
C'est la consommation d'énergie, et elle s'efface, disparaît, se transforme en quelque chose de simple, la sueur.

Or la sueur c'est cette autre mesure dont nous ne tenons pas compte en conscience comme guide de nos actions, au profit d'une illusion "boursicotique" qui nous conduit à la superstition, la divination, l'irraison, cette mégalomanie qui s'empare de ceux qui se croient les maitres de la vitesse et qui gonflent d'illusions des portefeuilles de capitalistes.

Ne pas comprendre cela sera être en retard d'un débat où la machine prendra la main à la place de l'Humain.

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