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samedi 31 août 2019

Je suis Islamophobe et je me soigne.

En 2011 je posais la question : "Le musulman remplacera t-il le juif" http://ddacoudre.over-blog.com/article-le-musulman-remplacera-t-il-le-juifs-70363168.html

L'actualité des années suivantes ont exacerbé l'islamophobie à la hauteur de la décadence intellectuelle d'une partie de la population.
Particulièrement de ceux qui côtoient les regroupements sociologiques de la catégorie la plus démunie de la société.
Là où l'on entasse les pauvres.

Je rappelle toujours le passé de l'usine Renault Billancourt.
Tous les pays d'Afrique du nord et centrale y étaient représenter. Français ou immigrés venus pour la plupart de nos anciennes colonies.
Ils se côtoyaient sans problèmes, état que facilité autonomie économique.

Si j'étais islamophobe, j'aurais au minimum l'honnête intellectuelle, morale, de ne pas utiliser des productions auxquelles ont participé ceux que je fustige. Mais je l'ai écrit il y a une décadence intellectuelle particulièrement chez ces gens là aurait dit Jacques Brel.

Il est donc évident que plusieurs facteurs se conjuguent de part et d'autre avec raison, et de confrontent.
Les islamophobes sont seulement des victimes qui ne sont pas le bon choix de ceux vers qui ils doivent de retourner
Ils sont les un comme les autres les "victimes" du capitalisme où les classes les plus pauvres se déchirent pour se répartir la pauvreté et se ghettoisent.
Tandis que ceux qui contribuent au développement d'un environnement Sociologique conflictuel vivent à l'écart.

J'écris cela pour bien insister sur le fait que l'on ne naît pas RACISTE ou PHOBIQUE on le devient.
Ceux qui sont Islamophobes le sont devenus.
Il est donc important de comprendre pourquoi,  quelles raisons y conduisent.
Parmi leurs nombres une est déterminante, disposer d'une autonomie économique.
Ce qui était le cas à Renault Billancourt. 

Dans son université d'été La France insoumise a eu ce débat suite à l'intervention d'un philosophe, Henri Pena-Ruiz, soutenant le droit d'être Islamophobe.

À t-il raison ?

Nous sommes en permanence entrain d'analyser le monde pour exercer une critique, un choix , discriminer, sélectionner, comparer.
C'est la manière de formuler notre analyse qui pose difficulté  si elle a pour objectif de NUIRE à autrui.
L'Intention est donc essentielle.

L'homme naturellement pose des préférences éliminatoires.
Nous savons quelles sont sources de conflits.
Et les hommes sont invités à s'aimer suffisamment pour être capable d'aimer les autres et de poser paisiblement nos regards discriminants.
Dans ce cadre rien ne serait problématique.
L'on pourrait être Raciste ou xénophobe.
Or ce n'est pas le cas, car ces signifiants sont devenus éliminatoires et hostiles.

Le Racisme moderne.

La classification de Gobineau, Chamberlain et Vacher Lapouge Classent la RACE BLANCHE COMME SUPÉRIEURE à toutes les autres.
La notion de racisme inclus donc forcément la reconnaissance d'une situation d'INFÉRIORITÉ innées méprisable ou nom chez les autres.
Caractéristique attaché à la nature spécifique d'un GROUPE différencié, qui se renforce par des observations comportementales suggestives.

Le RACISME ne doit d'apprécier qu'en ce sens, sous peine de dérive du droit de critiquer, discriminer, sélectionner, de ne pas aimer l'autre. Sous peine de glissement comme c'est trop souvent le cas.
Ne pas aimer les musulmans dans sa globalité religieuse est être Islamophobe. Mais en aucun cas ce ne peut être un critère par infériorité culturelle.
Ce serait même le contraire si beaucoup de citoyens n'étaient pas incultes de la théosophie musulmane.
Ce sont ces citoyens qui se trouvent dans pune situation d'INFÉRIORITÉ éducative.

Considérer les musulmans comme un groupe religieux inférieur de nature par leur croyance ou leur origine territoriale est l'Everest de l'OUTRAGE à L'INTELLIGENCE.
L'on ne peut s'élever plus haut dans la médiocrité.
Et bien sûr cela vaut pour les musulmans eux mêmes à l'encontre d'autres communautées politiques, religieuses, philosophiques etc. en réciprocité.

Le xénophobe ?

La xénophobie est considéré comme la peur de l'étranger.
Elle aussi à glissé au fil du temps vers la confusion avec l'ostracisme qui est : Rejeter, Écarter, bannir du GROUPE sous un prétexte, une justification, une incompatibilité.

Il semble évident que la peur de l'étranger à des sources séculaires qui tiennent à la formation de groupes sociaux qui protègent leur territoire nourricier, leurs partenaires et considèrent la venu d'un tiers avec suspicion.

L'étranger c'est celui qui n'est pas nommée, n'a pas de nom, de symboles, de différentiation à une appartenance semblable.
Aujourd'hui cela désigne l'habitant d'un autre état ou quelqu'un qui n'appartient pas au groupe.
Dans les années 50 les mariages hors village étaient mal vue.
L'on disait, il, elle a épousé un étranger, étrangère.
Quelqu'un que l'on ne connait pas.
Le mot  finit par désigner familièrement l'habitant d'un autre lieu, l'inconnu personnifié.
Des habitants caractérisés par un comportement collectif qu'on leur attribue, ou qui les distingue. Les habitants de tel village sont des "voleurs de vestes".

Il y a donc de quoi attiser les confusions.

Cette discrimination elle aussi à opéré un glissement et s'applique aujourd'hui à la caractéristique de gens qui ont en commun une pratique religieuse, l'appartenance à une nation, à un parti, à des moeurs etc. et pour lesquels l'on nourrit un rejet social ou politique.

Ceux à qui l'on attribue une caractéristique problématique ou non convenable qui relève presque de la "pathologie", car la phobie et un trouble de l'anxiété

Un comportement irraisonné,
Islamophobie, russophobie, homophobie qui relève plus de l'analyse médicale que Politique ou Sociologique.

Derrière ces phobies l'on sent poindre, de l'AVERSION un rejet presque psychique une contagion émotionnelle , presque une ,"maladie psychique".
L'on sort  alors du débat politique.

Nous ne pouvons pas empêcher l'expression de nos désamours.
Mais ceux visés par eux,  ont le droit de se plaindre de ce qu'il pense être une Intention de leur nuire.
Alors peut on dire je n'aime pas les juifs, les musulmans, les AUTRES.
Certainement , sinon il ne nous reste plus qu'à nous taire.
Dire cela n'est pas nier le phénomène conflictuel qui en découle, bien au contraire.

C'est s'en saisir, puisqu'il émerge, pour rechercher des sources et apporter une solution politique pour en éteindre les nuisances et certainement pas par des LOIS RÉPRESSIVES. 
Notre société a renouée avec les travers de l'inculture, la répression, symbole d'une INFÉRIORITÉ Socio politique ou la force remplace l'éducation.
Elle est l'évidence d'un échec éducatif, d'un échec de la tolérance à laquelle doit conduire la démocratie

L'évidence d'une information décadente qui active l'appel à la répression, qui  brûle les hommes avec des fagots de mots dans les médias pour la joie d'une populasse qui en aimé le fumé, surtout  celui du gras des riches, des élites.
Du vrai bonheur, mieux qu'une la guillotine inodore.
Une opinion aux thématiques favorites, la pédophilie, l'évasion fiscale.
Une populasse qui pense ce que pense les marchands d'informations qui font L'OPINION PUBLIQUE par sondages interposés.
Puisque cette populasse suiveuse qui brûle les autres, ne raisonne plus que dans les temples de la consommation.

Lui reconnaître le droit d'être Islamophobe est effectivement une raison d'inquiétude.
C'est un risque inhérent à la démocratie que l'on se doit de prendre.
Sinon, dans la marche vers une dictature fascisante, à laquelle l'islamophobie et le racisme contribuent, il ne faut pas se le cacher, c'est d'avoir des opinions politiques contre le système qui seront interdite.

Chacun peut percevoir la difficulté dans la quelle nous nous trouvons, que nous choisissions la répression, ou la tolérance démocratique, tous deux nous conduisent vers la dictature.
Tant que nous ne remettons pas en cause sa source la plus évidente l'exploitation Capitaliste, pour y substituer l' HUMAIN d'abord.







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