L
C'est une actualité dont l'on ne parle
pas. Elle n'intéresse pas les médias, il n'y a pas de drames à la
clé, il n'y a pas de crime pour tenir en alêne, il n'y a pas une
magouille sous-jacente, il n'y a pas une élite à descendre de son
pied d’étal, il'y a pas une jolie histoire quotidienne
anesthésiante.
Pourtant C'est une histoire, même une
histoire de taille, le genre d'histoire que l'on ne suit pas tant
elle est longue. Imaginer celle-ci a durée 70 ans, autant dire une
vie.
Si mais souvenir sont bons l'ex union
soviétique voulait créer un soleil artificiel pour réchauffer les
terres de Sibérie ; les scientifiques se lancent dans la
recherche des moyens de contenir des millions de degrés, c'est
l'origine du Tokamak en 1950.
Un anneau torique de confinement
magnétique pour l'étude du plasma afin de réaliser la fusion
nucléaire.
C'était encore le temps où l'écologie
était inconnu et l'espérance dans la science sans mesure, en tout
sens. Aujourd'hui nous savons que cette réalisation d'un soleil
artificiel, vrai ou fausse faite pour la gloire du communisme aurait
entraîné un désastre en libérant les gaz à effet de serre
contenu dans le permafrost.
Il en est ainsi dans la vie, nous ne
disposerons jamais de toute la connaissance, mais ne pas s’en
instruire multiplie les risques d'erreurs.
Nous devons donc à ceux qui
recherchent des outils de mesures, au delà du débat stérile de
politicien comptable financier, les moyens intellectuels d'envisager
l'avenir.
Nous n'entendons rarement parler de
l'efficacité de la recherche, sauf quand survient un drame comme
celui du Coronavirus. Et pourtant c'est tout juste si l'angoisse que
distribuent les médias ne nous fait pas critiquer les scientifiques
d'une certaine lenteur.
La science ne fait pas de miracle, elle
rend compte d'un travail laborieux d'hommes et de femmes qui
s'investissent dans une passion.
C'est à la recherche que nous devons
de devenir vieux, c'est à elle que nous devrons de subvenir aux
besoins de l'humanité dans le futur, pas à UNE GESTION COMPTABLE DE
LA VIE.
Or c'est cela que nous proposent l'UE
et les politiques et politiciens qui s'y adossent.
En France le budget de la recherche est
de 24,5 milliards, celui de l'armée 37,5 en comparaison, pourtant le
besoin en doctorat est une garantie pour l'avenir. Si ceux qui
travaillent créaient la richesse et son en droit de revendiquer leur
part, ils ne sont qu'acteurs de mise en œuvre des innovations de la
recherche. Même si le concourt Lépine donne la parole aux plus
humbles.https://fr.statista.com/
Pourtant les candidats aux doctorats en
France stagnent, alors que le futur regorge de ce besoin de
connaissances dont la durée de réalisation se compte en années et
non en monnaie.
Ce n'est pas une fois l'an la nuit des
étoiles qui stimule les vocations en tombant dans l'oublie jusqu'au
nouvel ans. Il ne s'agit pas de minimiser ce domaine dont l'intérêt
n'est pas d'aller se promener autour de la Lune mais de réponde à
la création et trouver de la vie ailleurs.
Pourtant qui sait quelles seront les
imperfections et les défauts cachés aujourd'hui à nos savoirs qui
en découleront.
Vivre avec cette incertitude lié à
nos limites cérébrales, malgré l'apport considérable des machines
qui nous suppléent dans nos calculs et réalisations, est
inévitable.
Notre besoin de transparence n'est que
psychique et vient compenser cette angoisse atavique de comprendre
que l'on ne peut maîtriser l'existence, sans cela nous serions des
dieux.
La recherche de cette maîtrise par une
organisation comptable de la vie est la preuve de notre faiblesse à
contenir, soupeser, mesurer, choisir les voies de notre avenir.
Il est dramatique que nous nous
apprêtions à confier nos destins à des machines dont le seul
intérêt est de démultiplier nos sens pour percevoir un monde
invisible issus de notre intelligence.
Vivre avec les outils issus de cette
dimension nous rend plus fragile et nous impose de démocratiser les
savoirs qui y ont conduit. Ce que malheureusement nous ne faisons pas
en spécialisant par nécessiter. Sans devenir des spécialiste en
toute chose qui demanderait 70 ans d'études nous pouvons accéder à
leurs compréhensions pour ne pas vivre dans l'obscurantisme et
développer des préjugés, des superstitions et toutes
interprétations erronées.
Combien de fois dans les débats autour
du renouvellement des énergies avons nous entendu parler de la
fusion nucléaire, D' ITER.
Un projet qui se réalise et qui aura
durée 70 ans. La quête d'une décennie. Une recherche dans laquelle
c'est jeté le monde entier sur la base de trois technologies,
confinement magnétique le choix de ITER,magnéto-inertielle, et la
compression.
Il s'agit ni plus ni moins d'utiliser
le Deutérium contenu dans l'eau des océans égal à 40 000
milliards de tonnes.de quoi fournir de l'énergie au monde pendant
des millions d'années.
1 litre d'eau de mer égale 250 l de
pétrole et 350 kilos de charbon et les déchets dû à cette fusion
rejette de l'hélium 4, un élément stable sans danger ni effet de
serre.
Trop beau pour y croire me diriez vous,
pourtant dans quelques jours dit Bernard Bigot directeur général du
projet initié en 1985 , va commencer la phase critique du chantier.
Ce tokamak européen va chauffer à
plus de 150 millions de degrés Celsius un plasma confiné dans un
champ magnétique en forme de tore. Les russes en avaient rêvé les
européens le font, le soleil sera sur terre.
Naturellement il y a des avis
divergents ce qui est une bonne chose, mais sous cette forme ou sous
une autre, demain se construit dans le plus grand des silences
médiatiques et des interrogations que soulèvent inévitablement de
telles réalisations.
Exit ou pas les centrales nucléaires
et autres productions d'énergies dont nous faisons la promotion
écologique, mieux ou pas que le solaire, quelles incidences sur
l'emploi, à quel coût compte tenu de la gestion comptable actuelle.
Que dire si ce n'est que l'avenir se
dessine sans les citoyens entre élites scientifiques, là et dans
bien d'autres endroits comme le changement d'alimentation, les
nouvelles sources de protéines etc.
dans tous les laboratoires où la
recherche avance lentement dans la quasi ignorance des citoyens du
monde, tous occupé à lutter contre, soit la pauvreté soit la
gabegie de l'organisation capitaliste du travail dans la perspective
d'un rapport immédiat de bénéfices en tout genre.
Hormis s’instruire pour disposer des
moyens de se porter à la auteurs des savoirs et réalisations
complexes le citoyen lambda sera toujours écarté des décisions
essentielles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire