Il y en a qui pensent encore que l'on
peut réparer le capitalisme par une politique publique ambitieuse.
En un mot prendre les ressources du contribuable pour les
redistribuer dans des opérations économiques d'envergures.
Un faux semblant qui se fait depuis
très longtemps quand l'on analyses les sources de certaines
innovations. C'est ainsi que certaines innovations mondiales ont
trouvé leurs sources et se sont appuyées sur des fonds et des
découvertes publiques comme internet et HTTP, le GPS, l'écran LCD
pour ne parler que de ces innovations
que s'approprie le privé, et sans lesquelles leurs innovations
personnelles en seraient restées au niveau d'un jeu informatique.
Il faut pointer du doigt l'apport des
fonds et des innovations publics du ministère de la défense au
états unis qui ont servi de point de départ pour beaucoup d'icône
de la Silicon Valley, qui comme beaucoup de citoyen prétentieux
clament moi je me suis fait seul.
Ils continuent ainsi de faire vivre un
des plus grand Mythe du libéralisme « l'homme qui se construit
seul », déniant ainsi l'apport de milliards de savoirs plus ou
moins justes, plus ou moins revisités par une quantité incroyable
de découvreurs qui n'ont pas laissé leurs noms dans l'histoire.
Si nous devrions payer des droits de
propriété intellectuelle au babylonien qui a inventé la roue, ou
ne serait-ce qu'au pays qui l'a abrité, les Irakiens vivraient
rentiers.
Ainsi celui qui c'est fait seul s'il
n'a pas passé sa vie à marcher à pied, il leur est redevable de
ses innovations.
Si quelqu'un connaît un milliardaire
qui c'est enrichi en marchant à pied, c'est qu'il c'est fait abuser
ou qu'il est crédule.
La singularité de chacun est
incontestable et a toute sa place pour former la collectivité, pour
autant ce n'est pas elle (la singularité) qui fait le destin de
chacun d'entre nous. Elle vient seulement le renforcer en bien ou en
mal suivant la place où l'on NAÎT.
C'est donc cette naissance qui va
contribuer à ce que notre singularité s’inscrive dans
l’environnement dans lequel elle se développera et bénéficiera
pour le meilleur ou le pire.
Or dans cet environnement il y a tous
les autres et la singularité de chacun se nourrir et se construit
sur et avec le destin ou la destinée des autres.
C'est à dire que l'individu reçois
l'apport de la collectivité, l'apport PUBLIC pour prendre son envol,
tout comme les innovations que j'ai ciblés ont reçus l'apport
public du ministère de la défense américaine comme source, donc de
l’impôt public, avant de retirer les bénéfices de la notoriété
qu'ils se sont acquise en s'appuyant sur ces sources.
Il n'est pas gênant qu'un individu
retire un avantage égoïste de l'apport de l’environnement humain
dans lequel il évolue qui forme la collectivité humaine publique.
Ce qui l'est c'est que dans le mythe de
l'individualisme il perçoive les autres que comme des faire valoir
pour poursuivre ses fins et considérer le coût de leurs existences
comme une charge s'il doit participer à son financement soit pour
l'aide qu'il reçoit soit par les services que lui rend la
collectivité, le PUBLIC.
Une collectivité qu'il NIE et
un Public qu'il DENIGRE accroché à son Mythe.
Aujourd'hui nous disposons des preuves
que l'intérêt individuel égoïste sans souci de la vie des autres
a POURRI la PLANETE.
La puissance publique acquise à ce
MYTHE régule les égoïsmes à coup de lois et réglementations
directrices, fiscales, se refusant d'établir des plans
d'orientations économiques et d'élaborer des projets économiques
ambitieux à la hauteur des défies écologiques du siècle.
L'intrication de nos économies est
telle qu'aucun état n'envisage de mettre en place des projets
ambitieux de crainte de faire fuir les capitaux d'investissement de
citoyens ou d'entreprises d'investissement qui n'en ont rien à
foutre de l'écologie et des autres espèces vivantes si ce n'est
d'en user dans les PUB pour vendre un peu plus ce qui nous pourri.
Certes il y a beaucoup d’initiative
individuelle et de groupes locaux mais pas de quoi changer le cour
des choses et encore d'être à la hauteur de ce qu'il faudrait
entreprendre d'ici 2100.
Inscrire l'écologie dans un souci de
rationalité et de rentabilité financière est vouer tout ce qui
sera entrepris à de la médiocrité voire de l'échec.
Changer de paradigme pour rendre
efficace l'écologisme c'est changer d'approche dans la vision
capitaliste du libéralisme, car il constitue un frein à trop
d'innovations qui pourraient être étendues car leurs applications
ne sont pas d'être rentables, mais d'apporter un bien être à
l'humanité.
C'est d'être utile.
Le seul parti avec tout un nombre de
petites organisations politiques dans sa voie qui préconise cela est
la France insoumise. Pourtant curieusement si une bonne partie de la
population souscrit au développement que je viens d'écrire, ils
vont certainement aux prochaines élections présidentielle et
parlementaire réélire ceux qui leur maintiennent la tête dans le
sac. Ceux dont le seul souci est d'assurer de bon retour sur
investissement pour créer en vain des emplois.
Curieusement une frange de la
population, celle qui s'abstient ou celle qui rejette la politique
comme s'il s'agissait d'un panier à crabe est vouer à se scléroser
en dehors des élections municipales où ils pourront voter pour des
sans étiquettes, qui me semblent feront un carton malgré les
magouilles du gouvernement pour ne pas comptabiliser certaines
communes
Changer de paradigme libéral c'est
faire de la POLITIQUE, c'est édifier un projet, c'est élaborer un
programme ; comment le faire si l'on DENIGRE en permanence la
politique, et que l'on envisage de se suicider en faisant appel à
l'élection par tirage au sort.
Il n'est pas sorcier de comprendre que
si nous ne voulons pas faire de la politique nous ne changeront RIEN.
C'est le cas de 90 % de citoyens qui
veulent changer le capitalisme et votent pour ceux qui le soutiennent
ou s'abstiennent.
Changer de paradigme n'est pas mettre
en cause la valeur ou la capacité des citoyens à innover
entreprendre à être méritant ni s'enrichir, mais d'une manière
différente, qu'en exploitant les autres, c'est remplacer
l'exploitation par la coopération.
Ça commence déjà par remodeler le
plan comptable pour qu'il prenne en compte la coopération et les
raisons fondamentales pour lesquelles nous produisons. Pour nous
réjouir de notre travail quitte à s'y faire remplacer et recevoir
un revenu d'une autre activité.
Revenir à la valeur d'utilité et
innover en prenant comme socle, non plus une valeur abstraite fondée
sur le désir de produire sans frais, sans coût, sans charges, ce
qui est également un mythe de l'individualisme égoïste, mais en
prenant en considération les besoins insatiables de la vie et la
valeur du travail humain fourni pour y parvenir.
Rien n'existe en dehors du savoir faire
de l'homme depuis qu'il n'est plus un cueilleur.
Si l'individualisme égoïste n'est pas
anormal car il correspond à un comportement atavique issus de
l'innée, il en est de même pour EGOÏSME SOLIDAIRE.
Ce n'est pas anormal d'avoir de la
compassion, de l'altruisme, de la bienveillance, de l'équité de
tenir compte de la composante holistique de l'existence pour que
l'individu égoïste ne soit prépondérant et occupe toute la place
économique et psychique. Tous ces comportements sont aussi naturels
que la compétition et n'emporte pas moins celle-ci sous d'autres
paradigmes moins destructeurs.
Car dans un cas comme dans l'autre il
faut faire usage de la discrimination pour élaborer une analyse.
L'humain n'est pas un sujet neutre,
c'est un émotif dominateur qui ne peut plus aujourd'hui l'exercer
sans retenu en exploitant les autres par une organisation libérale
capitalistique qui transmet sa violence dominatrice au travers des
dominants systémiques organisationnels que l'on se perpétue par
mimétisme et éducation.
D'où la difficulté de réaliser un
changement politique, et même quand ils ne sont pas d'accords les
citoyens sont incapables d’innover et reconduisent toujours les
mêmes sous différents sigles politiques.
Tant que nous
seront obnubilés par le faire monétaire qui guidera nos analyses
nous ne nous en sortirons pas. Nous prendrons seulement la durée de
nos cycles ravageurs (Kondratieff) pour des progrès, parce que la
technologie permet de les anticiper, voire de les minimiser.
Aussi je déplore
que Mélenchon et les Insoumis ne se hasarde pas dans la recherche
d'autres valeurs du travail humain et d'autres moyens de le
comptabiliser grâce aux connaissances que nous avons aujourd'hui de
l'humain. Le travail humain se calcule en joules est c'est une valeur
universelle de comparaison. A. Smith ne pouvais pas le savoir.
La consommation
d'énergie humaine est le seul critère scientifique réfutable pour
fixer la base de la valeur d'un produit ou service, ce qui n’empêche
nullement d'y ajouter des valeurs additionnelles spatiales ou
structurelles. Quand j'écris que le lieu ou l'on naît fait ce que
l'on est, il en est de même pour le travail, suivant où le travail
s'exerce le même effort énergétique ne donnera pas la même
rentabilité. Ceci n'est pas une chimère. C'est sur cette
observation de base que Lapouge a déterminé que les nordiques
étaient la race supérieure car ils étaient plus vaillant au
travail.L'incidence nous le savons en fut lourde.
Dire que celui qui
entreprend a besoin d'aide de tiers pour parvenir a ses fins est une
autre approche qui donne toute sa place à l'aidant, que de dire que
celui qui entreprend trouve sur le marché du travail celui qui est
prêt à se vendre. Ce n'est donc plus un salaire que l'aidant doit
recevoir, mais la part du résultat auquel il contribue. L'humain
n'est pas une marchandise.
Acter cela et le
mettre en application est l'étape que nous avons à franchir pour
faire un pas de plus vers la CIVILISATION, je ne pense pas
qu'exploiter l'autre par le leurre du salaire soit un acte
civilisationnel, ce fut une étape qui date de 1804 et qui a trop
durée.
Le frein au changement de paradigme est
psychologique, il n'aura pas lieu sans violence ou drame, même si
nous disposons des moyens d'y parvenir lentement par réformes
successives.
Ceux qui disposent du pouvoir ne le
laissent jamais sans violence, sans heurt, sans rapport de force.
Ceux qui nous dirigent et dirigent le
monde le savent également et disposent des moyens de maintenir les
populations sous leur coupe par l'intermédiaire des médias, et par
la pression répressive et le contrôle des individus.
Nous nous américaniserons un peu plus
si nous renonçons à faire exister un parti comme la France
insoumise.Il est aujourd'hui le seul rempart à cette
américanisation. S'il doit tenir compte du quotidien des citoyens
car leurs réalités est là, il ne doit pas ignorer que ce sont ceux
qui ont voté Mitterrand qui l'on coulé en 1983.
Les citoyens veulent changer le
capitalisme mais vivent tous comme des capitalistes dés qu'ils ont
de l'épargne. Reconstruire un idéal ne se fait pas en devenant
président de la république, pour l'instant l'on ne sent pas poindre
cette construction dans la France insoumise.
Cette démarche peut s'entendre dans le
revenu UNIVERSEL, il lui reste à se trouver une voie en dehors de la
redistribution qui ne changera rien au fond dans le capitalisme, même
si elle améliorera le quotidien de certains citoyens. Sous une autre
forme Giscard d'Estain y avait pensé en voulant rémunérer les
femmes au foyer.
Pour l’instant au monde qui vit au
rythme des marchés financiers il manque une espérance à ceux qui
en sont la marchandise. Certes un idéal ne se trouve pas dans un
paquet de bonus, mais encore faut-il se poser la question d'en
édifier un, mais au delà du quotidien des citoyens qui ne pourrons
proposer que le capitalisme qu'ils vivent.
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