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vendredi 3 avril 2020

Et demain ? il va falloir innover.




Si nous croulons sous les informations sanitaires, malgré quelques couacs, les services de santé ont répondu présent et indiqué les mesures nécessaires pour endiguer et retarder la prolifération du virus.
Le gouvernement qui a engagé des mesures de confinements a du faire face à une situation inédite et se glisser dans les mesures mises en place par la chine.

Si nous avons pu constater que les moyens disponibles de lutte contre ce virus n'étaient pas à la hauteur de l'épidémie devenue pandémie. Nous pouvons comprendre que malgré nos déclarations d'intentions de bonne volonté, tel le principe de précaution sanctifié dans la constitution, la vie sur terre n'est pas à la botte des politiciens en vaines de voix électorales.
Nous vivons comme si demain nous appartenais, parce que nous pouvons comptabiliser nos existences et que l'impondérable n'était qu'une vue de l'esprit.
Souvent j'écris que nous périrons sous les armes nucléaires parce que elles existent, alors que nous pensons tout maîtriser comme nous le faisons avec les maladies.
Ce virus nous remettra peut être du plomb dans la tête pour remplacer le porte feuille que nous y avons mis. Que quelques escrocs sans vergogne se remplissent ou des gouvernements très capitalistes se disputent la rareté des masques.

La vitesse de propagation du virus est a l'échelle de notre mode de vie où l'on circule relativement facilement d'un pays à un autre pour des raisons professionnelles commerciales ou touristiques.

La mondialisation n'est pas à mettre en cause, ce n'est pas un phénomène nouveau, les hommes ont toujours parcouru le monde pour diverses raisons et emportés avec eux leurs cultures, leurs microbes et virus, et rapporté ceux des autres.
Seul les moyens de communication actuels sont plus nombreux et plus rapides que d'antan pour propager un virus.

L'impossibilité de déceler celui qui en est porteur a conduit au confinement de tous, parmi une population qui a tardé à prendre la mesure de la gravité de l'épidémie. Et dans l’application des mesures répressives, la forme prend le dessus sur le fond qui est d'éviter les rencontre et les regroupement de citoyens compte tenue du mode de transmission du virus. Rien de neuf dans l'application des mesures où il n'est pas demandé aux agents de réfléchir, car ce ne sont pas eux les juges du fond.
C'est une difficulté de toutes applications de lois face auxquelles il faut connaître l'esprit du législateur, nous ne nous départissons jamais de cet esprit répressif qui a pris le dessus sur l'éducation et la conscience collective. La punition vient toujours remplacer la Faiblesse de l'Enseignement collectif pour favoriser l’épanouissement individuel.

30 ans « d'égologisme » laisse des traces.

Philosophiquement ce virus va donner l'occasion de se retourner un peut sur notre mode de vie.
Adieu le principe constitutionnel du principe de précaution qui en l'espèce est inapplicable par la suppression du troupeau si une bête est malade. Adieu le risque zéro. Adieu tous ces concepts stupides qui ne visent qu'à rassurer l'ignorance au lieu de l'instruire.

Subitement le gouvernement libéral capitalistique découvre le sens de la solidarité, le sens de l’intérêt collectif, lui qui ne les concevait qu'ajuster à des valeurs financières comptables.

Pareil pour les citoyens hypocrites dans l'âme qui n'avaient pas de mots assez durs, ni d'histoires drôle pour décrier les services publics et ceux de santés, les trous financiers pour payer des fainéants.

Et les voilà tous les soirs à huit heures à leurs fenêtres pour applaudir les services hospitaliers et autres.
Ce que la peur et l'angoisse ne fait pas faire.
Nous avons eu ce même réflexe avec Charlie.
Pourtant ce sont ces mêmes citoyens, qui lorsque le pouvoir prenait des mesures restrictives pour gérer à flux tendu les services hospitaliers, sont restés silencieux, malgré l'appel à l'aide des personnels soignants, malgré les gréves des urgentistes. Nous avons la mémoire courte.

Ce virus est l'occasion de nous la rafraîchir, nous ne maîtrisons pas le monde comme nous le croyons et l'incertitude en est partie intégrante sans laquelle nous serions dans un déterminisme inhumain.
Ce virus nous montre que toutes nos prévisions financière d'ajustement pour rentrer dans un cadre déterministe comme celui de Maastricht va voler en éclat, il va mettre fin a cette stupidité ou l'on veut ajuster la vie des hommes à des jeux comptables, du moins je l'espère.

Je l'espère car nous n'en avons pas fini avec ce virus. De toutes les informations que j'ai lu, il semble qu'il n'ai pas un caractère saisonnier comme ceux de la grippe. Il s'étend dans les pays chauds comme l’Afrique ou la Martinique pour notre pays. Cela nous conduit à imaginer que le confinement ne pourra pas être LA solution. Les scientifiques sont donc dans l'obligation de trouver un médicament pour le combattre. L’hypothèse d'une année est avancé pour y parvenir ce qui impose de penser que si le confinement ralenti la propagation du virus et l'économie, une reprise de l'économie avec ses échanges internationaux le relancerait, à moins de nous couvrir de la tête aux pieds de protections.

Le gouvernement a fait le choix d'une information au compte goutte pour ne pas angoisser une population infantilisé depuis trente ans au biberon du libéralisme financier. Mais je suppose que si je peux faire cette analyse d'autres plus compétant que moi ont du la faire depuis longtemps.

Nous n'en avons donc pas fini avec ce virus et je crains que les USA soit le pays d'une hécatombe s'ils ne prennent pas d'autres mesures que celles en vigueurs, particulièrement par rapport à leur système de santé ou l'on peut se soigner que si l'on en a les moyens. D'où un risque certain lors d'une reprise économique.

C'est con, les virus ne fond pas de politique, ils sont comme nous ils cherchent à survivre, mais à notre détriment, et au prix du moindre effort. C'est pour cela que ceux d'entre nous qui ont une constitution plus faible sont les plus atteints.
Il y a un endroit sur terre où malgré la présence d'eau il n'y a pas de vie, pas de bactérie, pas un seul virus, c'est le dôme volcanique de Dallol en Éthiopie. C'est un endroit où il n'y a aucun risque pour la vie, c'est le risque ZERO. Ceux qui croient tant que cela au risque zéro devraient aller si installer.

Les maladies infectieuses sont parties intégrantes de nos vies. Les infections des voies respiratoires inférieures sont la maladie transmissible la plus mortelle, à l’origine de 3 millions de décès dans le monde en 2016. • En 2001, 25 600 décès sont attribués à une pathologie infectieuse. Ils représentent 5 % de la mortalité toutes causes, (je n'ai pas pu avoir mieux).
Les hommes ont fait fasse à toutes ces maladies grâce aux savoirs et aux compétences des scientifiques. Il n'y a bien que des capitaliste comme Trump pour sans honte vouloir s'enrichir sur le malheur des hommes et acheter un brevet médical qu'était prête à lui vendre l'entreprise allemande sans l'intervention de Merkel, il n'y a pas que les escrocs sur la brèche.
Cela devrait nous interroger à savoir si le système complet de santé doit demeurer une entreprise commerciale pour faire du fric.
Le dernier point d'interrogation, qui reste, est de savoir qui va financer les mesures économiques prises pour maintenir un revenu aux citoyens et employeurs tenus au confinement et l'achat des matériels nécessaires aux soins et à la protection des personnels de santé et autres intervenants.

En l'état actuel c'est ouvrir le déficit, sauf personne ne dit qui va le payer. En l’état actuel ce seront les 21 millions de salariés et seulement eux, plus 1,8 millions de patrons.
À événement exceptionnel il faut des mesures exceptionnelles, il nous faudra considérer cette période, qui va certainement durer jusqu'à ce que cette infection virale devienne une maladie comme les autres pour rentrer dans les 5% annuel, comme une période entre parenthèse.

Le président a parler de guerre, alors qu'il prennent des décisions à la hauteur de ses dires et ne fasse pas régler l’addition aux salariés.Il est facile de dire l'état fait ceci ou cela dans la mesure où ce ne sont pas les élus qui financent mais les 21 millions de salariés.
Nous verrons si ce président qui c'est trouvé des accents de la France insoumise dans ses allocutions, les humains d'abords, ira puiser dans leurs poches ou celle du FMI ou BCE.
Il va falloir innover.


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