Après la prestation du président,
Mélenchon doit pester, « il me vole toutes mes idées ».
Dire qu'il aura fallu un Virus pour
valider ce que Mélenchon dit dans son programme du PG ou de la
France insoumise. Il va pouvoir attaquer le président pour plagia,
mais s'interroger pour quelles raisons les citoyens ne votent pas en
masse pour lui lors des élections et sont prés à l'accepter comme
mesure gouvernementale.
Je me suis bien amuser en pensant à
cela durant l'intervention du président. De plus il lui a répondu
indirectement en précisant qu'il n'y avait pas d'intérêt à
rappeler que cela avait été dit avant. Il ne manque pas de toupet.
Je tenais à écrire cet particularité
car cela a du échapper aux éminents politologues qui nous rabattent
les oreilles avec un président dans la peau du père de la nation.
Oui, au delà des facéties qui lui
causent du tors, le programme politique défendu par Mélenchon est
bon, et l'idéal de l'humain d'abord vient de trouver avec ce virus
sa plénitude.
Je pense qu'il était bon de le dire,
et de rendre à César ce qui lui appartient, la planification.
Mais combien de citoyens et de
journalistes ont lu son programme, trop peu pour s'en souvenir au
bénéfice du buzz médiatique que le leader suscite.
C'est le social démocrate Rocard qui a
mis un terme à la planification au bénéfice de la loi du marché,
et c,est un président chantre de la loi du marché financier qui
veut y revenir.
Drôle pirouette de l'histoire.
Que penser du discours du président.
Il a largement passé la brosse à reluire histoire d'oublier les
couacs liés à l'imprévisibilité d'une situation inédite.
S'être appesanti sur les efforts de
solidarités des uns et des autres c'est la règle face à un
événement de cette ampleur, il en fut de même pour Charlie. Je ne
vais pas lui reprocher Le spectacle qu'il donne de sa communication
millimétrée,. Il y a
effectivement dans la société des citoyens responsables, mais trop
peu, nous le voyons chaque fois, et ce n'est que la sémantique
médiatique qui l'attribue à tous.
Si c'était exact les gilets jaunes
auraient eu satisfaction.
Les hommes aiment être flatté,
d'autant plus qu'on leurs a durement donné du bâton pour les rendre
responsables, sinon ils vivent majoritairement dans l'égoïsme qui
est la base de notre économie de consommation.
Le 11 mai sera suivit d'une autre
période si nous ne parvenons pas à cerner les porteurs de virus en
incubation. C'est toute la difficulté, résolu momentanément par le
confinement.
Il faut donc se fier aux spécialistes
de la santé qui suivent le déroulement de l'épidémie qu'aux
inquiétudes des marchés qui perdent de l'argent. L'humain d'abord
dit Mélenchon depuis des années.
Le virus disparaîtra lorsqu'il ne
trouvera plus un corps « vierge » pour se développer ou
quand il deviendra une maladie infectieuse comme tant d'autre que
l'on peut soigner.
Quand le président dit vouloir mettre
en place une planification pour l'écologie et l’après virus pour
redonner au pays une indépendance industrielle, et qu'il est prêt à
prendre son bâton de pèlerin pour en convaincre ses partenaires
européens, j’hallucine il a du être touché par la grâce ou un
virus social. Je ne vais quand même pas dire socialiste.
A t-il une chance de réussir, si
jamais il est sincère et que la découverte d'un médicament ne
remmène pas tout au point de départ. Est-il dans une stratégie
d'acteur que la peur et l'angoisse des citoyens le pousse à
endosser, malgré ses convictions politiques, nous l'avons vu, qui
sont à l’opposée.
J'avoue que je ne sais pas quoi penser
et je reste un peu dubitatif, car je vois mal les marchés financiers
le laisser faire, lui l'homme de la finance.
Pour une fois l'habit ferait-il le
moine. J'en doute quand même.
J'ai eu l'occasion d'écrire que si
Mélenchon était arrivé au pouvoir, ceux qui l'auraient élu,
l'auraient descendu dans l'année suivante car il aurait eu toute
l’Europe à dos et les USA en plus pour pirater son projet. Pour
réussir il lui aurait fallu l’appuie inconditionnel d'une majorité
réelle du peuple et non une majorité partielle comme c'est le cas
depuis 2009.
Le président, du moins dans l'idée
présentée d'une planification, bénéficiera du soutient de la
population, et risque de trouver échos dans les pays de la
communauté, non par conviction politique. Mais parce que les
individus ont eu la peur de leur vie dans tous les pays.
Ce virus aura été plus efficace que
tous les débat idéologiques sur la solidarité et la mutualisation
des risques pour imposer l'humain d'abord.
Cela sera-t-il suffisant j'en doute. Le
retour à une situation normale fera resurgir les financiers qui se
tiennent coi pour l'instant pour ne pas se montrer immoral, comme le
fait sans honte Trump, jusqu'à quand, quel est pour lui le nombre de
morts collatéraux acceptables pour maintenir son économie contre
vent et marré. Je souhaite qu'il attrape le virus et en meure, c'est
la meilleure chose qui pourrait lui arriver et l'on dresserait une
statut en sa mémoire pour avoir sacrifié sa vie à ses convictions
capitaliste.
Il me fait penser au général Nivelle
qui a envoyé ses troupes à la boucherie sur le chemin des dames.
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