La retraite a été créée pour que les travailleurs aujourd'hui dénommés essentiellement SALARIES ne MEURENT PAS AU TRAVAIL.
L'abandon de la notion de classe crée la confusion des genres. Il n'y a pas égalité entre un EMPLOYEUR ET UN SALARIE, même s'ils sont complémentaire momentanément, car l'employeur essaiera toujours de se passer de l'aide du travailleur s'il doit la rémunérer (les charges)
En quoi les comptes de la sécurité sociale et les comptes des retraites regardent le gouvernement et le patronat.
Les comptes de la Sécu et ceux de la retraite regardent ceux qui les FINANCES.
ET ce qui les financent ce n'est NI L'ETAT , NI LE GOUVERNEMENT, NI LE PATRONAT.
Il serait tout de même temps que cela nous rentre dans la tête. SEUL les Salariés FINANCENT TOUT
Les salariés, pour l'un et l'autre, S'OUVRENT leurs droits à la prestation des services de l'un et de l'autre qu'ils FINANCENT par leurs COTISATIONS.
Est-ce que le patron finance OUI, mais avec l'argent des SALARIES QUANT IL DEVIENENT LEURS CLIENTS. C'est à dire que les employeurs REVENDENT aux salariés CLIENT le montant des COTISATIONS SOCIALES incorporé dans le prix de vente.
Ce n'est pas comme s'ils les prélevaient leur cotisations sociales sur les dividendes, alors ils pourraient prétendre avoir leurs MOTS à DIRE.
Est- surprenant ce que je dis, NON.
A l'ONU, les USA (je n'ai plus en mémoire sous quelle présidence) réclamaient d'être suivit car ils estimaient le devoir à leur financement de l'ONU sans laquelle celle-ci ne serait plus viable.
En 1978 j'ai connu une scission Patronale dans une fédération car les grandes entreprises, qui payaient le plus, devaient accepter une politique archaïque d'une multitude de petites et moyennes entreprises (c'était dans la période de la réforme du Taylorisme).
Ainsi, il n'y a que les salariés pour être assez « ce que vous voudrez, mais avec bienveillance » pour payer sans jamais être entendus, ni comprendre comment, tout en sachant qu'ils sont exploités.
Mais chut il ne faut pas le leurs dire. Ils sont comme ces petites et moyennes entreprises qui étaient attachées à leurs archaïsmes réconfortants, BOULOT CONSO DODO, le triptyque de la croissance qui a suppléé les trente glorieuses, boulot métro dodo.
L'intelligence pour eux c'est QUOI, savoir consommer, suivre le feuilleton météo et tous les anesthésiants qui lui succèdent, OU comprendre comment ils se font ROULER.
Je me demande ce qu'elles ont de si compliqué les quatre lignes explicatives que je développe pour qu'elles ne soient pas comprise depuis des siècles et s'étend aux salariés du monde entier, c'est encore expliqué plus simplement que ce que l'a fait Marx.
Cela signifie clairement que ce n'est pas seulement un problème de compréhension, mais une relation étroite de nos comportements ataviques réorganisés par le mimétisme culturel en organisation systémique dominante régulatrice de la concentration humaine que nous croyons maîtriser pour satisfaire nos besoins et que certains parmi nous y sont sélectionnés ou cooptés pour les diriger, peu par le mérite, beaucoup par le milieu endogamique dans lequel ils naissent au hasard de l'existence.
Le choix actuel d'une gestion comptable de nos existences est LE PIRE que nous puissions faire, il ETOUFFE les initiatives et RALENTI le bénéfice que nous pourrions retirer de la science, de la connaissance. Seule les initiatives lucratives sont retenus, même si d'autres seraient nécessaires parce qu'elles ont une place sociale ou utilitaire.
Toutes analyses de nos difficultés nous ramènent à la disponibilité de financement qui est limité à l'utilisation de la richesse des possédants ou des épargnants seulement, dont ils retirent un bénéfice qui renchérit le coût de toutes choses.
Souvent nous critiquons ceux qui croient en dieu au prétexte qu'il organisent leur vie autour d'un imaginaire, souffrons donc de comprendre que nous faisons la même chose avec la monnaie
Revenons à nos patrons et gouvernement.
Le travail est une nécessité incontournable encore aujourd'hui. Si nous pouvons espère que les productions soient assurées par un temps de travail humain de plus en plus réduit grâce aux « robots » et autres car la révolution numérique en fait que commencer.
Que permettra l'ordinateur quantique, dont un élément a fonctionné 75 secondes dans un laboratoire et enregistré une quantité fabuleuse de données (lire science et vie de décembre).
Plus aucun système social ne pourra survivre sur la base de cotisations salariales si cette classe s'amenuise.
C'EST A CELA QUE LE PATRONAT ET LE GOUVERNEMENT LIBERAL CAPITALISTIQUE EST ENTRAIN DE NOUS PREPARER un ajustement permanent à l'économie salariale par le BAS
Ils veulent l'un et l'autre des références, âge pivot et valeur du point, qui s'adaptent aux seules finances salariales disponibles du travail salarié, dont nous savons qu'elles irons en se réduisant par rapport à la progression des besoins dus à l’accès aux soins et à la retraite, avec un vieillissement qui s'allonge ou s'allongera.
NOUS vivons VIEUX parce que nous nous soignons.
Le seuil pivot n'est qu'un seuil comptable d'une recherche d'équilibre des comptes, absolument inadapté au futur qui se prépare.
La valeur du point sera l'AS de ce jeux de dupe qui est entrain de ce jouer.
La CFDT y tient car elle imagine pouvoir en maîtriser son évolution bénéfique, alors que le patronat c'est pour l'inverse.
L'universalisation de la retraite à long terme conduira à faire financer les régimes professionnels de certains d'employeurs par le régime des salariés. Les autoentrepreneurs en serons le cheval de Troie.
J’espère qu'avec mes quatre lignes nous avons compris que combler le déficit, par l'augmentation de la cotisation salariale ou seulement celle de l'employeur ou celle du budget de l'état, ce sera toujours le SALARIE qui PAYERA, que ce soit directement, par le prélèvement de sa cotisation, indirectement en achetant le produit qu'il fabrique au prix de vente contenant la cotisation patronale ou indirectement en finançant le budget de l’état par ses impôts et taxes (TVA),
Toutes les branches et tous les métiers ne sont pas égaux et c'est en fonction d'eux que l'on doit envisager, le départ à la retraite à taux plein, le métier impacte la durée de vie de ceux qui l'exercent.
Nous sommes à un moment charnière de notre vie. Si nous libérions la monnaie, il y aurait du travail a ne pas avoir assez de mains d’œuvre. Les gardes fous en seraient la recherche de productions renouvelables et les retombées écologiques.
Si nous restons sur la comptabilisation et le revenu du travail, alors il faut taxer les Machines ou trouver par le développement des Savoirs un revenus complémentaires à l'insuffisance de celui du travail pour conserver des régimes sociaux dignes d'une civilisation du profit.
Actuellement seulement 21 millions de salariés produisent la richesse sur l'initiative d'environ 2 militions d'employeurs qui en retirent leurs richesses parfois en y participant eux aussi mais certainement pas en étant actionnaires.
Or ces dernières années ce sont eux qui ont reçu la meilleure part du partage, et ce sont eux qui réclament un processus d'alignement des salaires par les bas.
Le financement salarial va diminuer de fait par la concurrence du moins disant et le développement du numérique.
Comment peut-on accepter que ceux qui produisent la richesse et nourrissent 46 millions de citoyens, en fin d'activité entre dans la pauvreté s'ils n'y sont pas déjà.
Cela n'est bien sur pas une réflexion comptable que nous devrions nous poser.
Encore une fois les citoyens seront roulés dans la farine par d’habiles communicants.
J'en veux pour preuve le discours qui conduit à parler des syndicats réformistes, comprenant la CFDT qui est devenu la courroie de transmission du PS, donc social démocrate.
Alors que le réformisme syndical aujourd'hui lutte contre l'exploitation de l'homme par l'homme, illustré par la CGT-FO historiquement depuis 1884 et la CGT après la réformation du PCF menée par Robert HUE, pratique aussi la politique conventionnelle que ce pouvoir entend réduire ou limiter.
Historiquement les commentateurs présentent la CFDT, CFTC, USA comme les seuls réformistes, renvoyant la CGT-FO et La CGT aux extrêmes.
Comme les communicants du pouvoir le font avec les partis politiques qui luttent contre le libéralisme capitalistique.
La charte d’Amiens réunit idéologiquement la CGT-FO, la CGT et d'autres syndicats qui s'en inspirent. Si à partir de 1920 les moyens de réformation ont différé entre-eux, la charte n'en reste pas moins l'appel à l’abolition du salariat et du patronat pour mettre un terme au capitalisme, mais qui encore l'apprend.
Extrait.
La Charte d’Amiens
Article 2, constitutif de la CGT,
modifié par le IXe Congrès de la Confédération,
Amiens, du 8 au 16 octobre 1906
Le Congrès confédéral d’Amiens confirme l’article 2, constitutif de la CGT. La CGT groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat… ; Le Congrès considère que cette déclaration est une reconnaissance de la lutte de classe, qui oppose sur le terrain économique, les travailleurs en révolte contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression, tant matérielles que morales, mises en œuvre par la classe capitaliste contre la classe ouvrière , https://www.google.com/search?safe=active&sxsrf=ACYBGNQqWF8AtIa66HsoWFC071zWrqCzsg:1579030061636&q=charte+d%27amiens&tbm=isch&source=univ&sa=X&ved=2ahUKEwjXh6ev6YPnAhVE7eAKHYfQDRYQsAR6BAgKEAE.
Ce petit rappel fait pour indiquer que dans cette lutte c'est le capitalisme qui a gagné.
Par la voix des gouvernants élus il dicte l'application des voies auquel il s'est adapté pour réaliser un profit permanent et favoriser la demande par l'offre pour s'assurer une croissance rémunératrice, en prêtant ou investissant ses capitaux qu'il récupère majorés, en revendant les produits ou services à ceux qui les ont produit ou les rendent.
C'est il me semble une évidence que le syndicalisme a perdu la lutte de classe et l'émancipation salariale pour ne pas dire ouvrière.
L'émancipation ce n'est pas l'instruction, l'école n'émancipe pas elle enseigne ce qu'il faut savoir pour exercer les différents métiers dont nous retirons nos produits, nos services et nos administrations.
Nous exerçons une sélection discriminante professionnelle après une instruction générale inadapté a l'évolution des connaissances nécessaires pour s'émanciper dans le respect de la liberté de penser, qui ne peut être riche, que si l'intelligence humaine se nourrit de Savoirs et d'esprits critiques. C'est absolument l'inverse que nous développons.
Ce caractère que l'on accordait au citoyens français d'être ronchonneurs était l’exercice de l'esprit critique entretenu par un esprit de classe qui a disparu et avec lui l'émancipation exaspérante qui ne se plie pas à la normalisation.
C'est terminé, les citoyens sont rentrés dans le rang importé made USA et les quelques opposants reconnus et avoués sont jetés aux extrêmes.
Sauf qu'aujourd'hui les effets négatifs du capitalisme sont visibles, nous appelons cela l'écologie.
Et que fait le capitalisme il se trace sa voie à l'intérieur pour réaliser encore du profit.
Cette absence de vision globale qui ne s’acquiert que par les savoirs, ne bénéficient qu'à ceux qui sont dans des postes élitistes d'où la fracture intellectuelle qui nous a apporté les Gilets Jaunes avec des propositions archaïques qu'ils paierons en croyant les faire payer à d'autres et ce retour au local essentiel pour notre quotidien mais insuffisant pour une compréhension globale et solidaire de l'humanité.
Dans ce registre la réforme des retraites ne vise que l'immédiat, je pourrais dire le local, alors qu'il faut répondre à une interrogation que ce pose les jeunes générations qui se disent qu'ils ne savent pas s'ils bénéficierons d'une retraite.
Ils posent une interrogation existentielle à laquelle le pouvoir répond que comptablement, »vous auraient pour ceux qui le pourront les assurances privés ». C'est à dire l’égoïsme atavique au détriment de l’égoïsme solidaire fruit de la culture et de l'émancipation socialisante différente de la charité caritative aléatoire vers laquelle nous tendons comme au USA.
Que les syndicats veuillent préserver leurs acquis me semble sain puisque chacun organise sa vie avec et ont leur demande de les abandonner au profit d'une universalité qui n'est qu'un leurre dont la finalité est caché sous le vocable de la recherche d'un équilibre financier qui n'existera jamais car le montant des salaires dépendent de nos consommations et ce sont nos cotisations qui financent les retraites, même si nous prenons une assurance privé, elle coûtera seulement plus cher du profit des actionnaires.
Un dernier point.
Macron envisage de recevoir des citoyens tirer au sort pour écouter leurs propositions.
Je pense qu'il est tombé sur la tête comme ceux qui veulent tirer au sort les élus. Si les citoyens n'élisent pas des ouvriers c'est peut être qu'il y a une raison.
Une position de plus qui dénote que une majorité de citoyens sont dans la panade.
Si les salariés manquent l'heure du combat qui a commencé avec les Gilets Jaunes ils se préparent un avenir sombre.