L'avenir sera chaud.
Mais
pas à cause du réchauffement climatique, mais Dans le dé
confinement à venir en espérant que les citoyens soient
responsables des mesures de protections. Un mètre de séparation de
l'un à l’autre, une protection sur la bouche pour ne pas
postillonner tout autour de soi et sur toute chose qu’un autre
pourrait toucher, ne pas porter les mains à son visage et se les
laver le plus souvent..
A
partir de quel âge un citoyen peut comprendre cela, c'est méchant
comme propos, mais pourtant bien d'actualité, puisqu'il a fallu
imposer le confinement avec des sanctions punitives, comme pour les
enfants quand ils ne comprennent pas et que l'on a pas la patience de
répéter les choses.
Sous
un certain angle, le gouvernement nous a regardé comme cela des
citoyens incapables de comprendre par eux mêmes les mesures à
prendre pour se protéger d'une épidémie mortelle.
Mais
en fait ce n'est pas tout a fait comme cela que se pose la
problématique.
Regardons
les paquets de tabacs et leurs horribles photos, les 3000 morts de la
route, les morts par cholestérol, par obésité etc. et nous
continuons à vivre au milieu de tous ces risques avec la certitude
que des citoyens en mourrons.
C'est
que généralement nous sommes conçus pour nous protéger quand nous
sentons, percevons le danger, c'est inné, un réflexe. Nous ne
fermons pas nos cils à la demande. Nous ne supprimons pas les
voitures pour causes de morts, et pourtant quand nous sortons de chez
nous nous savons que certains d'entre nous vont périr de cela.
Si
nous devions avoir peur de tous les risques que nous encourons, Nous
Mourions d'Angoisses. C'est dont pour cela que nous avons des
comportements inégaux face à la protections nécessaire contre le
covid 19. contrairement à ce que j'ai écrit il n'y a rien
d'immature en cela, c'est l'appréciation individuelle du risque. À
la différence c'est qu'un porteur du virus le temps de l'incubation
de 14 jours il a le temps de contaminer son environnement. Et cela
devait être suffisant pour que l'on respecte les mesures de
précautions.
Cela
signifie respecter l'esprit et non devenir un intégriste de la
lettre, ce que nous avons fait en appliquant des mesures punitives à
des gens qui ne présentaient aucun risque, mais étaient sortie de
chez eux.
Nous
nous gaussons du premier ministre Orban qui a profité de la pandémie
et se faire donner les pleins pouvoirs pour légiférer, mais nous
n'avons guère fait mieux.
Ne
trouvons nous pas une étrange similitude de comportement entre les
intégristes musulmans qui suivent le coran à la lettre et certain
font une extension excessive de l'esprit, par exemple pour la burqa.
Nous
nous disons rien que la loi, mais comme pour toute chose la loi ne
peut couvrir toutes les situations individuelles. C'est en cela que
les jugent disposent d'une marge de manœuvre pour apprécier
l'esprit, alors que la gendarmerie applique la lettre. Mais nous ne
nous reconnaissons pas comme intégriste du texte, nous disons ils
appliquent la loi avec rigueur.
Difficile
d'apprécier sans être accusé de partialité en comparant des
situation qui ne peuvent pas l'être.
Pourtant
dire que la loi, que la bible, que le coran, fait de chacun des
intégristes de la lettre.
Par
incurie intellectuelle sommes nous donc voués à n'être que de la
graine de dictature ou d'autocratie.
La
réactivité face à des situations qui ne peuvent prendre le temps
d'un débat parlementaire justifient un gouvernement mais ça ne doit
pas aller au delà sans ressembler à de la dictature. Une fois
l'urgence passé, la parole des citoyens doit être entendu, ils ont
assez de représentants pour cela.
Pourtant
en l'état de notre information et du défaut d'informations, pour
mettre tenu informé c'est un capharnaüm. Tout s'y trouve, les
profiteurs, les recettes des grands, mères, les bonimenteurs, les
fausses nouvelles, les intérêts cachés, les débats d'autorités,
ceux politiques, en bref la Vie, car c'est cela la vie, trier dans
une multitude de positions et de points de vues celui auquel ou ceux
auxquels l'on peut faire confiance, se fier, celui ou ceux qui sont
Justes pour adapter notre comportement afin de nous protéger
réciproquement.
Si
nous avions du attendre la conscience citoyenne solidaire nous
compterions bien plus de mort, le gouvernement malgré ses
atermoiement à été responsable et à la hauteur de l'événement.
Durant le dé-confinement nous allons pouvoir mesurer si les citoyens
ont intégré ce souci de protection réciproque jusqu'à ce qu'un
médicament soit disponible.
Aussi
face à une activité économique et sociale concentrationnaire, les
préconisations sanitaires que nous devrions adopter, sans répression
policière en ayant confiance dans les instituions politiques ou
sanitaires qualifiées, ne s'imposent pas d'elles mêmes, car c'est
une prise de conscience citoyenne intellectuelle et solidaire qui
s'oppose à nos intérêts égoïstes sur lesquels nous avons
construit notre développement économique et social.
Nous
assistons à l'incapacité individuelle à se concerter ou à être
réactive unanimement dans l'intérêt collectif, sans parler des cas
d'inégalités sociales aggravantes.
Les
employeurs dans leur ensemble sur les seules recommandations des
services sanitaires auraient été incapables de décider d'arrêter
leurs activités et d'en faire une application stratégique.
Cette
épidémie démontre au moins, par tous ces patrons qui à longueur
d'années pestent contre l'état et le pouvoir politique, par intérêt
économiques égoïste avec l'aide inconsciente d'une population
qu'ils ont dressé à leur image, que le libéralisme pur et dur est
une chimère.
Sauf
que c'est ce que l’on nous a vendu et que l'on nous vend depuis
trente ans. Il faudra donc se Souvenir de cela, que tous ces
prêcheurs libertariens auraient volontiers Laisser Faire, perdre des
vie pour de l'argent. Que tous ces prêcheurs de l'Union Européenne
qu'en matière sociale et politique elle n'existe pas.
Tout
au plus, comble du comble, les accros aux critères des accords de
Maastricht ont pris la décision de suspendre ceux-ci pour que les
états Puissent S’endetter.
La
question bête et méchante seraient de quels droits ?
Je
n'ai pas le souvenir d'un quelconque paragraphe contenant une telle
disposition, si ce n'est de la sortir d'une méandre de textes. La
commission européenne outre passe ses prérogatives, comme le fait
la BCE quand elle Rachète des Dettes D'états.
Ces
deux exemples démontrent que l'UE fait tout pour survivre face à
ses insuffisances pour palier aux difficultés sociales qui naissent
de son idéologie libérale capitalistique. Ce n'était pas là le
souhait de ses créateurs.
Là
aussi il faudra s'en Souvenir au moment ou l'on nous appliquera des
mesures d'austérités pour régler la facture de solidarité et de
mutualisation des conséquences économiques du covid-19.
Par
exemple les aides de suppression des charges aux entreprises qui ne
seront pas compensé dans les comptes de la Sécu par le budget de
l'état, et l'on nous serinera avec son équilibre ou il sera fait
appel à la participation financière directe par soins comme c'est
le cas et que nous avons laissé faire.
En
l'état je l'ai déjà écrit, je le répète comme un mantra, ce
sont les seuls 21 millions de salariés qui paieront l’addition de
ce que ce gouvernement nous dit que l'état prend à SA CHARGE, comme
s'il avait une cagnotte. Sauf que cette cagnotte elle est salariale
et elle se quantifie 21 millions de portefeuilles.
Tous
système d'assurance repose sur la bonne santé des cotisants que ce
soit celui public ou privé.
C'est
le principe de la mutualisation des risques. Si nous réglons 10 de
cotisations et avons un risque valant 100, si tous les cotisants ont
ce risque en même temps l'assurance fait faillite. Nous sommes dans
une situation semblable.
C'est
le cas de figure dû au confinement les versement de cotisations
entre (35 et 40 milliards) ne pourraient couvrir toutes les aides de
chômage et chômage partiel, plus toutes les autres aux entreprises.
Il
faudra donc faire les comptes de l'endettement, mais surtout savoir
comment il aura été financé, car c'est à partir de ce mode de
financement qu'il faudra s'attendre à l'austérité ou non. L'on
trouve sur le net qui détient la dette publique, 40% par des
français, 60% autres.
Est-ce
que cette épidémie sera capable de nous faire prendre conscience de
cela, puisque nous n'y parvenons pas politiquement, j'en Doute. Pour
les mêmes raisons qui nous empêchent d'être individuellement
réactif pour prendre des mesures de solidarités d’intérêts
collectif face à la pandémie.
Aujourd'hui
pour faire suite au dé-confinement c'est le masque qui fait la
semaine politique, son intérêts ne se discute pas, c'est le seul
moyen de garder pour soi ses propres postillons et d'aller ensuite
les laver, comme on lave ses dessous. Qu'y a t-il qui mérite autant
de débats.
Certains
citoyens plus réactifs que d'autres, portaient des foulards ou cache
nez devant la bouche ou se fabriquent leurs masques s'il n'ont pas à
faire à des services au contact de contaminés.
Mais
trop peu ont pris cette initiative pour ne pas postillonner dans son
environnement où d'autres peuvent venir poser leur mains.
Je ne
comprends pas alors tous ces pleurnichards et tous ces débats
autours de la mise à disposition des masques, comme si le temps
qu'ils soient disponibles l'on ne pouvait rien mettre d'autre devant
sa bouche, comme si pour se protéger l'on été incapable de prendre
une initiative, incapable de faire soi-même habitués que nous
sommes à dire je veux et l'on trouve l'offre.
Alors
face à une situation exceptionnelle, des mesures drastiques et
exceptionnelles aussi ont été prises pour enrayer l'épidémie,
pourquoi donc pour leur financement exceptionnel il faudrait rester
dans le cadre classique de l'endettement. Si la commission a pu
suspendre les seuils d'endettement pourquoi ne serait-elle pas en
mesure de convier la BCE à financer cet endettement exceptionnel.
Car
cette pandémie touche tous les pays d’Europe qui prennent les
mêmes mesures et sont les uns les autres des financeurs réciproques
de leurs endettement.
Ainsi
face à une économie qui sera en récession obligatoire du fait des
arrêts de travail et un budget de l'état qui sera en manque de
recettes, l'avenir s’annonce chaud.