Que se passe-t-il chez les français.
La crise de confiance des citoyens
envers ses représentants politiques s'aggrave. Nous avions déjà
mesuré la défiance des citoyens dans les élections législatives
et européennes et l'on pouvait penser que les élections municipales
restaient les élections phares des citoyens, car proche du terrain
et du quotidien.
Les maires étaient ceux en qui les
citoyens accordaient le plus leur confiance.
Or entre les élection municipale de
2014 et 2020 l'abstention c'est accru de 18,20% pour arrivé à un
chiffre de 55,38% sur les deux tours.
Que se passe-t-il donc chez les
citoyens. D'aucuns avance comme le président d'une crise de la
démocratie. Soutenir cela c'est noyer le poisson. Il y a trop
d'élection qui démontrent que l'abstention n'est pas un dénie de
démocratie mais une volonté affiché de rejet des programmes
politiques présentés par les hommes politiques que les médias
réduisent à un affrontement dual droite et gauche dont ils ne
veulent plus.
Il ne faut pas être sortie des grandes
écoles pour se rendre compte que des hommes politiques qui ont
dirigé le pays depuis trente ans, c'est toujours la même politique
qui est appliqué sans résultat probant sur les attentes des
citoyens.
Il est tout aussi clair que malgré
leur désenchantement les abstentionnistes ne trouvent pas de voie
chez les partis d'oppositions que sont le RN et la France insoumise
qui présentent des programmes bien tranchés.
Ont eu pu penser que ces citoyens
abstentionnistes avaient trouvé une voie en manifestant au nom des
gilets jaunes derrière d'illustres inconnus. Sans en refaire
l'analyse succinctement, ils ont démontré que le pouvoir répond à
la casse et que l'inorganisation politique ne paie pas en démocratie.
Peut-on voir dans l'augmentation de
l'abstention à ces municipales la marque de la déception de cette
manifestation qui c'est éteinte en s'essoufflant par un pouvoir qui
a jouer le pourrissement et réintroduit faire à mesure les
représentations habilités, parce que organisées avec pignons sur
rue, ce que ne pourra jamais avoir une représentation des
abstentionnistes ou des bulletins blancs.
Je n'ai pas écouté bien longtemps les
débats autours des résultats, ils avaient quelque chose de surfait.
J'y ai entendu des hommes politiques qui hier disaient que le pouvoir
était un pouvoir de la minorité, se flatter d'avoir dans la même
situation gagné un fauteuil de maire.
Il n'y a donc en France que des maires
minoritaires, et que les journalistes pour parler de Vague Verte et
d'un rebond du PS.
C'était le débat des perdants, 42% de
vote valablement exprimé.
Personnellement je pense que le
problème est dans la classe politique qui ne sais pas prendre à
bras le corps cette abstention polymorphe.
Pour avoir suivit et participé au
grand débat lancé par le président, j'attends toujours de savoir
ce qu'il en est ressorti sans aucune illusion car il était bien
verrouillé.
Ces citoyens abstentionnistes ne
trouverons pas de solution en dehors des partis, car la démocratie
repose sur eux, même s'il est vrai que les partis les plus en voie
de gouverner sont passé sous le joug d'une classe d'énarques et
autres notables patentés. Dans ce cadre le président a renouvelé
la classe politique en puissant dans les acteurs civils, et l'on ne
peut pas affirmé que le résultat fut meilleur.
Alors où est le problème où est la
problématique qui veut que l'on repense le monde et que l'on
reconstruit toujours un paradigme du même, qui est une
réorganisation d'une économie libérale capitalistique. Nous
tournons en rond, n'ayons aucune honte de dire que les verts et
l'engouement actuel pour sauver une planète du réchauffement, fera
long feu dans l'exercice du pouvoir en gérant l'organisation
capitaliste dans laquelle nous vivons.
Ils servirons ce que j'appelle, sans
mépris, les amuses gueules. Ce n'est pas une cantine bio qui va
sortir les salariés des difficultés économiques itinérantes au
capitalisme ni nous offrir une autonomie économique.
Repenser le monde, notre rapport aux
autres, nos façons de travailler, notre dépendance à la
mondialisation ne se fait pas en se désintéressant de la politique
et en boudant les partis.
Ce ne sont pas les abstentionnistes qui
seront en mesure de rédiger un programme en ce sens. S'il veulent
repenser le monde alors il faut qu'ils s'engagent.
Il y a dans l'échantillon politique
français des partis qui ont des projets pour repenser le monde, qui
y invitent les citoyens à s'exprimer, il suffit souvent de faire ce
pas, et non de croire que c'est en se rendant pas aux urnes que l'on
est entendu. D'attendre les prochaines élections pour constater que
c'est la minorité qui gouverne. Soyez assuré d'une chose c'est que
ceux qui sont élus, de l'avoir était minoritairement il s'en foute
royalement.
Donc quand l'on n'approuve pas la
politique en cours, il faut choisir un parti qui y est opposé, à
condition d'avoir compris que ce qui nous broie, c'est l'organisation
libérale capitalistique.