La journée pour la planète à sauver a encore eu lieu mobilisant les plus jeunes. C'est-à-dire ceux qui ont le moins d'expériences pour en juger, mais qui par leurs consommations polluent autant que d'autres. La lutte contre la pollution n'est pas seulement une affaire de motivations, mais de GROS SOUS. Seulement de gros sous dont est avide une société d'organisation capitaliste de la production qui s'est étendue au monde entier sans possibilité de retour en arrière et dans une marche en avant inexorable conduite par des diigeants politiques et économiques qui n'en ont rien à foutre ou si peu que nous pouvons les nommer.
Voilà 35 ans que nous en avons été avertis par un verre d'eau claire qui s'était présenté à l'élection présidentielle de 1974 pour ne pas y être élu, mais pousser un cri d'alarme à la pollution planétaire.
Quand je condamne la production capitaliste, ce n'est pas parce que ce sont les méchants. Combien de parents ont des enfants à des postes de PDG, de décideurs, d'élites de grandes écoles d'où sont issus tous ceux qui font prospérer le capitalisme, en France et de par le monde, est qui son aimés comme tout un chacun. Qui en dehors de leurs professions sont de charmants citoyens. Je sais il y a des exceptions qu'il nous plait de monter en exergue, heureux de salir quelques notoriétés au jeu du défoulement de toutes les ranceurs accumulées. Nous jouons à ce jeux de cons, jeux des ignares, des incultes qui détruisent la démocratie sous le poids de la souffrance économique que leur inflige l'economie capitaliste depuis 1990, et ces souffrances sont biens réelles.
Les gilets jaunes sont l'exemple d'une juste colère qui détruit la démocratie, car ils ont fait de eux mêmes l'ennemi déclaré en voulant détruire ce qui les a protégé jusqu'alors, le socialisme (je ne parle pas du PS, ne me faites pas cet affront). Si nous trouvons le RN dans les rues en majorité, c'est le parti qui s'est construit sur la rancoeur refoulée jusqu'alors, et la haine des autres.
Un patron verse 100€ pour un travail à son salarié. Il revendra à son salarié son travail 100€ plus sa marge. Quand les gilets jaunes réclament une augmentation ou une réduction d'impôts pour la transférer aux patrons, celui-ci donnera l'augmentation, ex 50€, versera l'impôt des niches fiscales supprimées ex 50€, le patron revendra à son salarié son travail pour 100 • 50 • 50€ soit 200€. Ils ne pensaient pas que les gentils capitalistes que nous aimons parce que ce sont nos enfants vont se laisser plumer.
Pour lutter contre la pollution ils ne nous donneront pas un sou s'ils ne peuvent pas nous le revendre. Dans ce cadre la seule chose qu'ils ont acceptée de mettre en place ce sont des quotas de pollution qu'ils rachètent aux pays qui n'ont pas d'industrie et nous les font payer. Il en est ainsi de toutes les obligations auxquelles nous soumettons les industries polluantes.
J'explique cela parce que depuis 1999 la majorité des citoyens pensent qu'il appartient aux entreprises de définir l'avenir. L'on ne peut pas faire meilleure définition du retour vers "l'esclavagisme" moderne. Le fait que sur 28 millions d'actifs, seulement 24 millions de salariés dont 2 d'indépendants paieront TOUT, absolument tout, leur donne le droit d'ouvrir leurs gueules et de dire nous voulons une banques de création monétaire pour financer les mesures d'anti pollution nécessaires, de financer les mesures de remplacements des productions polluantes, de financer les mesures pour faire face aux dégâts du réchauffement climatique que nous n'arrêterons pas, tout juste le ralentir, financer la recherche dans cette perspective.
Si nous imaginons lutter contre la pollution avec les sous des capitalistes nos auron le temps de s'adapter aux gaz polluants.
Les moyens de nettoyer, de stocker momentanément, de filtrer existent, sauf qu'ils augmentent de 60 à 80 % les coûts de productions en l'état de notre organisation capitaliste du travail qui n'est pas faite pour aider les hommes, mais pour faire du capital.
J'essaie de nous faire toucher du doigt que les bonnes intentions ou déclarations, fussent-elles celles d'enfants ne suffiront pas à lutter contre la pollution sans changer notre vision du travail et du financement de nos besoins qui découle de cette prise de conscience tardive.
B
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire