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jours pour un deuil d'enfant, trop coûteux pour les patrons.
La
loi et les conventions collectives ouvrent des droits à des congés
spéciaux pour des événements familiaux, naissances, mariages décès
etc.
Ces
événements furent arracher au patronat qui les accordaient suivant
leurs bons vouloir au nom du droit du prince, devenu juridiquement le
fait du prince aujourd'hui.
Pour
tous ceux qui naissent avec des acquis dont il ignore l'histoire, il
pensent que c'est de bon cœur que les gouvernements et le patronat
ont accordé des avantages sociaux, qu'ils appellent des charges
qu'ils revendent à leurs clients NE FAISANT EN CELA QUE
L'AVANCE DU CÔUT, et les clients les plus nombreux sont justement
ceux à qui ces mesures sont destinées, LES SALARIES.
Chacun
comprend qu'un employeur peut prendre le temps qui lui est nécessaire
pour de tels événements sans demander d'autorisation. Le code du
travail est le résultat de siècles de droit arbitraire du PRINCE et
les conventions collectives tout comme les accords interentreprises
l'améliorent.
Il
en est de même pour la retraite, elle ne concerne que les SALARIES,
l'employeur fait ce qu'il veut de sa vie active.
Alors
dans ce combat entre peut de députés la prolongation du congés de
deuil pour un enfant a été refusé par la bande à Macron mise au
pied du mur, pour un président qui dit que la finance est son
ennemie.
C'est
si vrai que depuis le Brexit des traders de la banque Morgan stanley
sont venus s’installer à Paris, raison, il y a plus de blés à
faire en France, car si le président dit que la finance est son
ennemie, mais dans les faits ce n'est pas vrai.
Ensuite
extrait de l'express.
Le rapporteur,
Guy Bricout, avait argumenté qu'un congé de cinq jours n'était
"pas à la hauteur" pour "reprendre pied suite à la
mort d'un enfant" et en appelant à l'"humanité" de
ses collègues. Face à quoi Sereine Mauborgne, députée LREM de la
4e circonscription du Var, a défendu la "possibilité pour
l'employeur de créer un compte de don". "Quand on s'achète
de la générosité à bon prix sur le dos des entreprises, c'est
quand même un peu facile", a-t-elle ajouté, répondant aux
critiques dans l'hémicycle.
La
phrase clé est Quand on
s'achète de la générosité à bon prix sur le dos des entreprises,
c'est quand même un peu facile"
Cette
député dit en substance ce n'est pas aux entreprises à payer les
congés spéciaux.Au moins elle le dit clairement pour ceux qui
auraient des doutes sur les intentions sociales des employeurs
Tien
donc ! Cette député, comme tant d'autres d'ailleurs, semble
ignorer que les lois les conventions et les accords ont ouvert des
droits à congés sinon les employeurs auraient fait travailler les
salariés jusqu'au bout de leurs capacités. PAS de l'âge car à ans
pour certain travaux l'on est trop vieux.
C'est
le fondement de la technologie de remplacer l’insuffisance des
capacités de l’homme au travail dans les gains de productivité
pour faire des productions de masses. Chacun pourra noter que je ne
poursuis pas en disant à bas prix, car il n'est là que pour réguler
la rareté et non indiquer le prix d'un produit qui n’existe pas
intrinsèquement.
La
seule chose qui existe ce sont nos existences et
seulement cela, ceux sont elles qui font le prix de vente de nos
productions, et rien d'autre.
Cette
dame ignore donc que ce sont les salariés eux mêmes qui financeront
ces jours supplémentaires en achetant leurs productions. Les patrons
aussi mais pour valeur négligeable, ils font seulement l'avance de
trésorerie.
Si
je rappelle un peu tout cela ce n'est pas pour dire qu'il faut pendre
les employeurs, ils ont leurs places dans la répartitions des
taches, des compétences et des initiatives. Ils ne sont en rien
supérieurs en quoi que ce soit, comme ce gentil député de 70
balais qui derrière ses lunettes disait qu'il fallait
obligatoirement travaille plus longtemps. Le brave monsieur il ignore
que si on lui ôte ses lunettes il ne peut plus faire son boulot de
député faute de pouvoir lire quoi que ce soit.
Mais
nous pouvons comprendre qu'octroyer une charge de plus se récupère,
soit par la productivité, soit par l'investissement technologique
soit en augmentant le prix de vente. C'est là que le bas blesse
quand l'on est en compétitivité avec des pays qui n'ont pas les
mêmes coûts sociaux, le même coût de la vie.
Le
bon sens en appellerait à inviter les gouvernements des dit pays à
s’aligner sur le meilleur bien être, sauf qu'en organisation
capitaliste c'est sur le moins disant, sur le moins de charges que
l’on s’aligne.
C'est
ce que j'ai cru comprendre dans ce débat que les députés LEREM
connaissaient cette consigne du gouvernement, ne pas augmenter les
charges pour rester compétitif, de bons godillots sans réflexion.
La
polémique qui s'en est suivit, en soit de m'intéresse pas, tous
ceux qui ont crié à l'inhumanité, ou se sont indignés pour la
circonstance, surtout quand l'on appui sur le bouton thématique
sensible, l'enfant, oubliant qu'on voue les vivants à périr un jour
sous les bombes nucléaires.
Mais
au moins un masque est tombé. Et confirme ce que je soutiens depuis
des lustres « nous ne survivrons pas à une comptabilisation de
la vie ».
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