mercredi 22 mai 2019

Dites 33 et ajoutait 1.

Autant de candidatures est exemplaire, je dirais même, signe de bonne santé démocratique. Quand je dis cela, c'est sur que je ne le pense pas.

Certainement que je n'échappe pas au syndrome générale d'être un con et borné. Con je ne sais pas, ce sont les autres qui me dirons si je leurs ressemble, mais borné je le sais. 51 ans que je m'échine à lutter contre l'exploitation de l'homme par l'homme et que je ne vois rien venir. Je mens en disant cela. Une tentative de mai 81 au départ de P. Mauroy en 83. Les citoyens ont eu peurs et ont enterré le Socialisme pour libérer la Social Démocratie qui les a enterré eux.
C'est beau la vie elle réserve toujours de ces surprises.
Alors j'espère que cette élection sans grand en jeux entertera à son tour ces gestionnaires du capitalisme de gauche que sont le PS, les Hanon et tous ceux du même bord.
Deux exceptions cependant,la France insoumise et le parti des travailleurs qui depuis le temps n'ont jamais été capable d'expliquer aux citoyens comment ils se faisaient exploiter, alors que c'est d'une simplicité  enfantine.

L'entreprise loue notre force de travail (salariés) 100€. Quand le salarié devient client, l'entreprise lui vend son travail avec sa marge 50€. Pour vivre de son travail le salarié doit l'acheter 150€ . Il empruntera 50€.
Le peuple, c'est à dire nous, avons voté des lois pour dire : seuls les riches peuvent vous prêter 50€ sur le marché financier.
 Comme ils ne nous les prêtent pas gratuitement nous les remboursons avec un intérêt en plus,10€.
 Nous achetons notre travail 160€.

 En France il y a 22 millions de travailleurs qui rachettent leurs travails plus cher. 2 millions indépendants artisans, libéraux, auto entrepreneurs, qui rachettent leur travail au bon tarif,  4 millions d'employeurs à qui les 22 millions gagnent leur pouvoir d'achat, bien sûr s'ils ne travaillent pas, car alors se pose seulement la différence d'écart des revenus.

Pouvons nous comprendre cela oui.

 Mais je ni crois pas du tout si je me fie aux affiches des professions de foi.

Si un candidat nous expliquait cela alors nous voterions réellement pour le changement, mais je mais ma main à couper qu'ils auraient peur que le marché financier où ils mettent leurs micro épargnes, n'en fasse pas des milliardaires.
À quoi ça tient la peur, un livret A, un PEL, une Assurance vie, tous ces sous que l'on nous prêtent et qui sont à nous.

Sinon le parti qui sort un peu de la social démocratie, c'est La France insoumise.
 Ce est pas idéal comme programme, ça fait vieux contestataires dans l'opposition permanente, dans la résistance perpétuelle, comme moi.
  Il faut aller lire au delà de l'inquiétude que soulève son sigle, dans un monde qui par soucis de sécurité à peur de tout et réclame la dictature.

 Je déconne, non je ne déconne pas.

 Si nous voulons savoir si j'ai raison allons donc sur le net, tapons CVIPOF, et baromètre politique des francais.
 Nous sommes suivis statistiquement depuis 2006, avec les mêmes questions qui s'ajustent au évènements et établissement de puis lors l'évolution de ce que nous pensons, bien sûr avec le décalage d'erreurs qui peut exister du au panel.

Nous y trouvons ce glissement de la démocratie vers la dictature par les choix dont les citoyens font leurs priorités et suivent ce en quoi ils croient. Bonne lecture pour ceux qui feront cet effort.

Alors est ce que cette prise d'initiative qu'il faut saluer, qui repose sur la volonté de voir changer la vie, d'être pris en considération, de défendre ses opinions et un signe que la démocratie se porte bien.

Je dirais, Non, au risque de surprendre.

Les événements ne surgissent pas spontanément. Ce sont des actions au quotidien qui s'agglutinent les unes aux autres, qui se complètent ou se repoussent pour que surgissent les associations déterminantes.
Métaphoriquement c'est comme un grain de sable, l'on passe dessus jusqu'à ce qu'il fasse tas avec d'autres en fonction d'un lieu où il aura pu s'agréger, se regrouper, s'associer, se reunir pour devenir un tas. Alors là on ne peut plus l'éviter. Ou ont le balaiera pour le disperser ou s'y s'accumuleront d'autres grains, jusqu'à former une dune sur laquelle nous devrons vivre.
Certes à force de vivre dessus des grains s'echapperont et iront s'entasser ailleurs pour recommencer le processus différemment.

33 + 1 c'est cela, mais est ce qu'ils proposent de bâtir une nouvelle dune sur laquelle il fasse bon vivre. En parcourant le Cevipof nous pouvons nous en faire une idée autres que celles des fack news des racontars de bars, des teews farcis à la haine des autres.
Pour moi une chose est certaine sauf un vote pour la France insoumise ou le parti des travailleurs, nous ne changerons pas la dune sur laquelle nous vivons car l'on  balaie les nouveaux tas.
Pour rester dans la métaphore, le monde où repose la dune est libéral et de fait trop vaste pour ne pas nous inquiéter. L'inquiétude n'est donc pas anormale, la méfiance non plus, la précaution encore moins.

Alors d'où vient ce danger permanent que l'on ressent ou vivons dramatique.
Des religions non elles relient les hommes mêmes s'ils s'opposent dessus,  des immigrants non plus, c'est une erreur anthropologique de l'essaimage des humains, des homosexuels non plus,  c'est ignorer l'imperfection de la nature, des patriotes non, c'est etre fier du lieu où l'on nait, l'identité encore moins, elle est même essentielles, c'est la couleur d'une histoire culturelle adaptative à géométrie variable.
Tous ces sujets sont ceux sur lesquels nous nous étripons par inculture, car le savoir pour comprendre si ce n'est partager existe. Pourquoi je devrais le comprendre et pas les autres.

Notre inquiétude vient d'une horde sauvage qui parcours le monde, qui plus que les Uns ravage le sol et le sous sol pour l'entasser en une dune de monnaie aux fins d'une caste  d'hommes immoraux ascociaux qui se cachent derrière la rationalisation comptable et ne regardent les autres que comme un investissement, une ressource et leurs consommations comme un nécessaire collatéral à leurs finalités.
Cela porte un nom qui commence par C.

L'avenir sera d'être remplacer au travail, ce n'est pas du mythe, ni de la divination, déjà des hommes y réfléchissent. Mais pas pour nous faire un avenir radieux, mais pour ne pas perdre le bénéfice qu'ils retirent du capitalisme. Comment ils vont pouvoir continuer à exploiter des hommes.



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