vendredi 19 juillet 2019

Les salariés qui paient leurs retraites c'est à eux de décider....

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Faut-il que les salariés soient anesthésie.
Une véritable calamité. De vie de militant je n'ai connu aussi pensée perdu par un lavage cérébral de 30 ans.

Quand en 90 j'expliquais qu'il fallait se doter d'une télé, Blondel aurait du écouter.
Ce sont les médias qui font l'opinion des citoyens, même si seulement 23 % leurs font confiances.
La stratégie de l'émotion qui c'est élaboré à partir de 1990 à profondément déstructuré l'information politique pour la ramener à une affaire de corruption de tous ceux qui oeuvraient dans l'intérêt de la classe salariale.
Résultat seulement 27% des salariés font confiances aux syndicats, sont prêts à faire grève et 42 % à manifester.
Il faut imaginer que cette tendance est aussi connu du gouvernement et du patronat. ils savent qu'ils peuvent faire passer ce qu'ils veulent comme loi une fois la parade de la consultation des partenaires terminer.
Nous sommes dans un pays où seul le conflits ou la peur du conflit rend les consultations et négociations efficaces. Les manifs brésiliennes ont jamais rien données

53 %des citoyens pensent qu'ils n'ont pas besoin des syndicats.
Alors quand l'on pense cela, l'on va voir son patron ou son employeur en lui disant que l'on renonce aux avantages de la convention collective,  parce que ce sont les syndicats qui les ont obtenu de longues luttes.

Je crois qu'à un moment il faut être intellectuellement Honnête avec soi même. Surtout quand l'on pense à 62 % que c'est ce qu'il faut attendre des hommes politiques. Alors on se l'applique.

La retraite c'est développé après la révolution de 1848 pour diverse profession, l'armé, les agents publics de l'État, pour fidéliser.
Se développe également divers régimes de mutualisations.
Elle concernera les ouvriers en commençant par les mineurs, et à partir de 1910 s'étendra.
Son principe est de ne pas obliger l es ouvriers de travailler toute leur vie et de pouvoir cesser le travail avec une pension.
La loi ne concerne pas le patronat, elle vise seulement les ouvriers qu'il emploie.
Un patron, un employeur, une profession libérale peuvent travailler jusqu'au seuil de leur mort s'ils le veulent. Aucune loi ne les obligent à prendre une retraite. Les auto entrepreneurs c'est pareil. Nous comprenons pourquoi il y a un forcing de l'État vers ce type d'emploi.
En 1910 les employeurs considéraient que donner la retraite à 65 ans était une charge et incitaient les ouvriers à la paresse. La CGT d'alors soutenait que la loi donner la retraite à des morts.

En 1912 la possibilité de la prendre anticipé à 60 fut accordé...
En 1875 ce sont Paul Émile L'aviron et Édouard Vaillant tout deux Socialistes qui oeuvrérent pour développer un régime de retraite pour les salariés. La CGT créé en 1884 prendra le relais.
En 1930 le financement posera des difficultés suite à la récession, et l'allongement de l'espérance de vie.

Nous comprenons que ce qui se passe avec les retraites n'est pas une nouveauté.
Et je ne vois pas ceux qui veulent se passer des syndicats à 53% manifester dans les rues à 42% changer le cours des choses

Il y a 24 millions de salariés nous devrions donc avoir  10 080 000 dans les rues. Où sont ils ?
A moins qu'ils soient d'accord.
Mais alors je ne comprends pas pourquoi ils sont 74 % à dire que le gouvernement est déconnecté de la réalité, 69% qu'il sert les puissants, 69% qu'il faut prendre au riche pour donner au pauvre, 52 % que c'est au peuple de prendre les décisions importantes.

Là au moins avec la réforme sur les retraites ils sont au pieds du mur.
La décision est importante.

Et que croyons nous qu'il va se passe, ils vont se dégonfler, car s'ils étaient courageux,  cela se serait déjà avec les gilets jaunes.
Qui même s'ils sont à côté de la plaque ont le mérite de tenir.

Comment sont financés les retraites par les prélèvements sur les salaires par salariale et salaire indirect de l'employeur, j'écris bien salaire indirect et non pas part patronale qui est une fumisterie pour naïf.

LA CLÉ pour comprendre.

Un employeur verse 100 à son salarié.
Celui ci verse 10 à la caisse de retraite.
L'employeur verse 20 sur sa trésorerie.
Dans son compte de classe 6 des charges, il inscrit charges salariales
100 + prélèvements obligatoires 20.

Comment il va récupérer ces charges?
En les faisant entrer dans le prix de vente du travail du salarié qu'il va vendre.
Le prix de vente sera égal à 100+20+ 100 de marge = 220.
Qui est le client ?
Le Client est celui qui a reçu 100 du "capital" et seulement celui là.
Tous les autres salariés qui recevront leurs revenus des prélèvements sont des Clients Indirects, agents de l'État, des collectivités locales, de la Secu, des mutuelles, des assurances obligatoires.
Au total cela fait environs 5 millions de salariés qui vivent des prélèvement et taxes.
Il y a en France 24,5 millions de salariés.
Ce sont donc seulement 19,5 qui sont mdes clients directs.
Les employeurs sont aussi des clients indirects. Ils reçoivent leurs revenus du travail de leurs salariés.
On regarde cela.
Pour acheter son travail il faut au salarié client disposer de 220.
Or il n'a  que 100 de salaire -  dix de prélèvement retraite reste 90.
Il ne peut pas acheter le produit de sont travail que l'employeur vend 2820.
Soit il s'en contente, ce que nous faisons depuis 1804, et ne bénéficiera que d'une fraction de son travail.
Soit il emprunte les 130 qui lui manquent.
À qui ?
À celui qui détient le capital, qu'il soit en bourse ou en dépôt dans une banque, c'est l'employeur.
Il rendra cet emprunt avec un intérêt de 13.
Ainsi pour pourvoir acheter son travail il aura dépensé 90 + 130 + 13 = 233.
Dans ces 233 il y a les 20 de prélèvement retraite opéré chez l'employeur.
Les 19,5 millions de salariés aurons financé, leur retraite, les revenus de l'employeur et ceux des clients indirects.

Il vient un temps où il faut comprendre ces choses là. Elle ne seront démentis par aucun économiste.

1/ il appartient aux salariés seul de gérer ce qu'ils financent, Secu mutuelle assurance.
Encore heureux qu'ils ne demande pas de gérer le capital qu'ils produisent.
2/ il faut que les syndicats sorte de la "charité".
Il est noble est humain de vouloir défendre les intérêts matériels et moraux des salariés.
Mais encore ne faut-il pas comme remerciement de se faire cracher sur la gueule.

Les salariés pour défendre leurs intérêts ont eu le choix entre le syndicalisme et les partis politiques.
Ils ont déserté les syndicats pour se rapprocher des partis PS et PCF et plus.
C'était leurs droits.
Sauf qu'ils ont élu des partis qui leurs permettaient d'oeuvrer à leur avenir,  et à l'exception de la cinquième semaine de congé, ils leurs tout repris.

La  retraite est le dernier bastion.

Il serait temps que les syndicalistes se révoltent et qu'ils reclament que l'adhésion à un syndicat de leur choix et obligatoire, où seul les syndiqués reçoivraient le bénéfice de ce qu'ils revendiquent avec une protection en supplément en cas de licenciement.

Je ne vais pas reprocher aux patrons et aux partis de droite "d'enfader "les salariés, ils n'oeuvrent pas pour eux, mais pour leur compte.

Tous les programmes politiques devaient changer l'avenir. Ce fut fait le dernier acte se joue avec les retraites
Touts  promettaient des mesures pour redresser le pays et faire une France forte.
Ils ne sont pas cons au point de dire que c'est pour les capitalistes.
Bien que Fillon s'y est risqué.
Merci
Ceux qui portent la responsabilité de cela, ce sont le PS et des syndicats qui se sont confondus avec les partis.
La CGT avec le PCF, la CFDT avec le PS, tandis que les autres n'ont pas été à la hauteur et sont passés sous l'éteignoir.

Maintenant ils n'ont face à eux qu'une seule alternative. Offrir un front collectif et clair pour redonner du baume au coeur.
Mais ce n'est pas gagné sur ce sujet car les jeunes estime à 58 % avoir moins de chances de réussite.

Ce sont les salariés qui paient.
C'est eux de décider de leurs avenirs.
Il faut pour cela qu'ils récupèrent une part de la richesse qu'ils gagnent.

90  % des citoyens veulent réformer le capitalisme.
Mais ils n'ont aucune idée de comment se forme le capital.
69 % pensent qu'il faut prendre au riche pour donner au pauvre, c'est le moment à condition de ne pas se tromper de riche.
65 % considèrent que le gouvernement doit améliorer les salaires.
Avec le projets sur la réforme des retraites ils l'ont.
À condition qu'ils travaillent plus long temps en prenant la retraite à 64 ans.

En conséquence de tout cela, non content de ce faire tondre, et ne pas aller vers les syndicats pour être plus fort, ils éliront encore Macron en 2020.

car à ce jour aucun indiquateur ne permet d'envisager le contraire, en déplaise au RN.

Sur le long terme le gouvernement ne tire aucune perspective si ce n'est de réduit le déficit, de passer au privé le bien public et de taxer l'écologie.

Or toutes projections sur le futur montrent qu'en l'état de l'investissement par le capital privé, il n'y aura pratiquement plus de création d'emplois.
Le numérique et la robotique vont s'y substituer et c'est une bonne chose que épargner la peine des hommes quand on le peut.

Mais cela pose le problème des revenus, qui ne pourront reposer sur une classe productive qui se restreindra.
Déjà Bergeron avait posé le problème de la taxation machine pour résoudre en partie le financement social qui repose sur le travail.
En 70 je ne savais pas, que quoi que l'on prélevé à l'entreprise elle le revend au client.
Elle le réinjecte dans le prix de vente et c'est le client Salarié qui finance tout.
Le développement technologique est souhaitable, mais il fragilise d'autant toutes les sociétés.
Il exige un nombre accrue de possesseurs des compétences à adéquates et non seulement seulement ce qui rentre dans les comptes de charges.
Nous en avons l'exemple avec la médecine et le "numéro closus" aujourd'hui se faire soigner pose problème, ne serai-ce que pour passer un scanner, et à avoir des soins dans certaines spécialités, pour n'avoir voulu comme critères que des budgets serrés.
L'espérance de vie s'allonge, le travail se "dépeinibilise",  il se raréfiera si l'on reste en l'état.
Parce que la compétitivité de ceux qui jouent avec le dumping social va continuer.

Les intenses syndicales internationales c'est du flan, elle n'ont aucun pouvoir de mobilisation,peut être une espérance avec le net.
Les pays comme la Chine vont continuer le dumping pour s'imposer sur le marché mondial et établir le Yen comme référence monétaire internationale.
À aujourd'hui nous n'avons que le choix du maître qui nous proposera les mêmes solutions, puisqu'ils utilise la même clé pour la formation du capital. Celle que je vous ai décrite et que personne ne me contestera.

La circulation monétaire et la valeur de la monnaie cache ce processus.
Lorsque l'argent devient trop cher il n'est plus accessible si l'on n'en créé pas.
Ce fut comme l'or, si nous l'avions gardé en référence plus personne ne pourrait s'en acheter 1g.
Mais la monnaie, c'est du vent, elle a aucune valeur que celle de notre imaginaire.
La seule valeur intrinsèque est celle de l'homme et elle se mesure énergie dans une durée pour exécuter un travail.
Il a fallu de 2700 ans AVJC à 1804 pour passer de l'asservissement au Salariat, avec une estimation à la louche il faudra 2000 ans de plus à l'homme pour comprendre ce qu'est la valeur réelle et mesurable du travail.

Si un parti décide contre rémunération d'obliger les adultes à s'instruire, ça peut aller un peu plus vite.
Aujourd'hui nous pourrions distribuer le salaire mensuel tous les 15 js.
Même, soyons fou avant de l'avoir gagné, le 1e de chaque mois.
À y être autant que je me lâche, le premier janvier toucher le salaire de l'année.
Là si vous ne me prenez pas pour un illuminé, c'est que je n'y connais plus rien dans les hommes.
Et bien ça ne changerait rien à notre situation, si non ne résout pas la problématique que pose la clé.
Cela ne ferait que créer un décalage de consommation.
Et pour changer cette clé 2000 ans ne seront pas de trop.

Qu'y pouvons nous ?
Theodore Monod l'a dit et je le réitère l'homme à un cerveau lent et débile. Mais il faut faire comme moi quand on le sait l'on ne s'en veut pas l'on espère.

Mais, ce serait mieux d'adhérer à un syndicat.
Sinon comment aller vous faire pour dire ce que vous voulez.
Recommencer les Gilets jaunes. Trouvaient moi une convention ou un accord qui soit sortie d'une Jacquerie.
Je pense qu'avec la clé, chacun a compris que les augmentations qu'à concédé le gouvernement ce sont les salariés qui les paieront.

J'ai pris l'exemple des retraites, mais cela vaut pour tous les prélèvements obligatoires.

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