mardi 4 février 2020

Parlement.Un combat d’âmes au tour de la mort d’enfants




 
12 jours pour un deuil d'enfant, trop coûteux pour les patrons.
La loi et les conventions collectives ouvrent des droits à des congés spéciaux pour des événements familiaux, naissances, mariages décès etc.
Ces événements furent arracher au patronat qui les accordaient suivant leurs bons vouloir au nom du droit du prince, devenu juridiquement le fait du prince aujourd'hui.

Pour tous ceux qui naissent avec des acquis dont il ignore l'histoire, il pensent que c'est de bon cœur que les gouvernements et le patronat ont accordé des avantages sociaux, qu'ils appellent des charges qu'ils revendent à leurs clients NE FAISANT EN CELA QUE L'AVANCE DU CÔUT, et les clients les plus nombreux sont justement ceux à qui ces mesures sont destinées, LES SALARIES.

Chacun comprend qu'un employeur peut prendre le temps qui lui est nécessaire pour de tels événements sans demander d'autorisation. Le code du travail est le résultat de siècles de droit arbitraire du PRINCE et les conventions collectives tout comme les accords interentreprises l'améliorent.
Il en est de même pour la retraite, elle ne concerne que les SALARIES, l'employeur fait ce qu'il veut de sa vie active.
Alors dans ce combat entre peut de députés la prolongation du congés de deuil pour un enfant a été refusé par la bande à Macron mise au pied du mur, pour un président qui dit que la finance est son ennemie.
C'est si vrai que depuis le Brexit des traders de la banque Morgan stanley sont venus s’installer à Paris, raison, il y a plus de blés à faire en France, car si le président dit que la finance est son ennemie, mais dans les faits ce n'est pas vrai.

Ensuite extrait de l'express.

Le rapporteur, Guy Bricout, avait argumenté qu'un congé de cinq jours n'était "pas à la hauteur" pour "reprendre pied suite à la mort d'un enfant" et en appelant à l'"humanité" de ses collègues. Face à quoi Sereine Mauborgne, députée LREM de la 4e circonscription du Var, a défendu la "possibilité pour l'employeur de créer un compte de don". "Quand on s'achète de la générosité à bon prix sur le dos des entreprises, c'est quand même un peu facile", a-t-elle ajouté, répondant aux critiques dans l'hémicycle. 

La phrase clé est Quand on s'achète de la générosité à bon prix sur le dos des entreprises, c'est quand même un peu facile"

Cette député dit en substance ce n'est pas aux entreprises à payer les congés spéciaux.Au moins elle le dit clairement pour ceux qui auraient des doutes sur les intentions sociales des employeurs
Tien donc ! Cette député, comme tant d'autres d'ailleurs, semble ignorer que les lois les conventions et les accords ont ouvert des droits à congés sinon les employeurs auraient fait travailler les salariés jusqu'au bout de leurs capacités. PAS de l'âge car à ans pour certain travaux l'on est trop vieux.

C'est le fondement de la technologie de remplacer l’insuffisance des capacités de l’homme au travail dans les gains de productivité pour faire des productions de masses. Chacun pourra noter que je ne poursuis pas en disant à bas prix, car il n'est là que pour réguler la rareté et non indiquer le prix d'un produit qui n’existe pas intrinsèquement.

La seule chose qui existe ce sont nos existences et seulement cela, ceux sont elles qui font le prix de vente de nos productions, et rien d'autre.
Cette dame ignore donc que ce sont les salariés eux mêmes qui financeront ces jours supplémentaires en achetant leurs productions. Les patrons aussi mais pour valeur négligeable, ils font seulement l'avance de trésorerie.

Si je rappelle un peu tout cela ce n'est pas pour dire qu'il faut pendre les employeurs, ils ont leurs places dans la répartitions des taches, des compétences et des initiatives. Ils ne sont en rien supérieurs en quoi que ce soit, comme ce gentil député de 70 balais qui derrière ses lunettes disait qu'il fallait obligatoirement travaille plus longtemps. Le brave monsieur il ignore que si on lui ôte ses lunettes il ne peut plus faire son boulot de député faute de pouvoir lire quoi que ce soit.

Mais nous pouvons comprendre qu'octroyer une charge de plus se récupère, soit par la productivité, soit par l'investissement technologique soit en augmentant le prix de vente. C'est là que le bas blesse quand l'on est en compétitivité avec des pays qui n'ont pas les mêmes coûts sociaux, le même coût de la vie.

Le bon sens en appellerait à inviter les gouvernements des dit pays à s’aligner sur le meilleur bien être, sauf qu'en organisation capitaliste c'est sur le moins disant, sur le moins de charges que l’on s’aligne.

C'est ce que j'ai cru comprendre dans ce débat que les députés LEREM connaissaient cette consigne du gouvernement, ne pas augmenter les charges pour rester compétitif, de bons godillots sans réflexion.

La polémique qui s'en est suivit, en soit de m'intéresse pas, tous ceux qui ont crié à l'inhumanité, ou se sont indignés pour la circonstance, surtout quand l'on appui sur le bouton thématique sensible, l'enfant, oubliant qu'on voue les vivants à périr un jour sous les bombes nucléaires.

Mais au moins un masque est tombé. Et confirme ce que je soutiens depuis des lustres « nous ne survivrons pas à une comptabilisation de la vie ».


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